La présence de chenilles légionnaires a été signalée, courant juillet 2017, dans le sud-ouest du Tchad, sans être confirmée. Mais il y a quelques jours, un producteur de la banlieue de N'Djamena a signalé leur présence dans son champ. Mercredi 4 octobre 2017, ironie du sort, c'est dans un champ de maïs de l'institut tchadien de recherche agronomique que les chenilles légionnaires sont apparues.
Le ministre de la Production, de l'irrigation et des productions agricoles, Asseid Gamar Sileck, décrit les dégâts qu’occasionnent ces chenilles sur le maïs : « Les feuilles sont perforées, les fleurs sont détruites, il n’y a pas d’épis du tout… La chenille s’introduit au cœur de la plante très jeune et, à partir de ce moment, elle bloque l’évolution de la feuille. Par conséquent, la production est réduite à zéro ».
« Trouver une réponse adéquate avant que les gens ne se mettent à semer »
Les autorités sont inquiètes. Plus que la campagne qui s'achève, ce sont les cultures de contre-saison autour du lac Tchad, qui démarrent en cette fin de saison des pluies, qui préoccupent. « On doit faire mille fois attention et nous devons absolument trouver une réponse adéquate avant que les gens ne se mettent à semer et à voir leurs pousses détruites par cette chenille ».
Au bout de quatre semaines, la chenille légionnaire devenue papillon peut se déplacer sur 100 kilomètres en une journée. Le risque est là et le Tchad, qui a appelé la FAO au secours, attend une réponse rapide de tous ses partenaires.
Le ministre de la Production, de l'irrigation et des productions agricoles, Asseid Gamar Sileck, décrit les dégâts qu’occasionnent ces chenilles sur le maïs : « Les feuilles sont perforées, les fleurs sont détruites, il n’y a pas d’épis du tout… La chenille s’introduit au cœur de la plante très jeune et, à partir de ce moment, elle bloque l’évolution de la feuille. Par conséquent, la production est réduite à zéro ».
« Trouver une réponse adéquate avant que les gens ne se mettent à semer »
Les autorités sont inquiètes. Plus que la campagne qui s'achève, ce sont les cultures de contre-saison autour du lac Tchad, qui démarrent en cette fin de saison des pluies, qui préoccupent. « On doit faire mille fois attention et nous devons absolument trouver une réponse adéquate avant que les gens ne se mettent à semer et à voir leurs pousses détruites par cette chenille ».
Au bout de quatre semaines, la chenille légionnaire devenue papillon peut se déplacer sur 100 kilomètres en une journée. Le risque est là et le Tchad, qui a appelé la FAO au secours, attend une réponse rapide de tous ses partenaires.
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