Clientélisme, carence de l’école publique et retard dans les plans de développement... Mohammed VI a égrainé avec véhémence les fléaux qui freinent, selon lui, le développement du Maroc.
Par sa fermeté et sa critique acerbe des rouages de l’action publique, ce discours rappelle furieusement celui prononcé le 30 juillet dernier, dix jours seulement après la dispersion violente d’une grande marche à Al Hoceïma qui s’était soldée par des blessés et des dizaines d’arrestations dans les rangs des manifestants. Quelques jours plus tard, les ministres multipliaient les déplacements dans le Rif et dans les zones enclavées pour débloquer les aides d’urgence.
► à (ré)écouter: Contestation dans le Rif: « la revendication est aussi purement sociale », selon Ahmed Assidi, invité de RFI
Ce vendredi 14 octobre, le roi s’en est pris avec la même vigueur aux responsables politiques et aux ministres, en demandant que le modèle de développement actuel soit revu pour trouver, a-t-il dit, des solutions pratiques aux vrais problèmes des citoyens.
Si le souverain entend par ce discours maintenir la pression auprès des élus et des ministres, il se montre aussi soucieux de se prémunir d’autres vagues de contestations similaires à celles du Rif. Des budgets ont déjà été débloqués dans les régions rurales de Beni Mellal et de Zagora, aux portes du désert.
Dans cette zone une manifestation dite « de la soif » a récemment été dispersée. Les citoyens protestaient contre le manque d’eau potable dans la région. Un phénomène qui pourrait s’aggraver, voire s’étendre à d’autres régions agricoles du Maroc, si la sécheresse et le temps chaud se poursuivent dans les prochaines semaines.
Par sa fermeté et sa critique acerbe des rouages de l’action publique, ce discours rappelle furieusement celui prononcé le 30 juillet dernier, dix jours seulement après la dispersion violente d’une grande marche à Al Hoceïma qui s’était soldée par des blessés et des dizaines d’arrestations dans les rangs des manifestants. Quelques jours plus tard, les ministres multipliaient les déplacements dans le Rif et dans les zones enclavées pour débloquer les aides d’urgence.
► à (ré)écouter: Contestation dans le Rif: « la revendication est aussi purement sociale », selon Ahmed Assidi, invité de RFI
Ce vendredi 14 octobre, le roi s’en est pris avec la même vigueur aux responsables politiques et aux ministres, en demandant que le modèle de développement actuel soit revu pour trouver, a-t-il dit, des solutions pratiques aux vrais problèmes des citoyens.
Si le souverain entend par ce discours maintenir la pression auprès des élus et des ministres, il se montre aussi soucieux de se prémunir d’autres vagues de contestations similaires à celles du Rif. Des budgets ont déjà été débloqués dans les régions rurales de Beni Mellal et de Zagora, aux portes du désert.
Dans cette zone une manifestation dite « de la soif » a récemment été dispersée. Les citoyens protestaient contre le manque d’eau potable dans la région. Un phénomène qui pourrait s’aggraver, voire s’étendre à d’autres régions agricoles du Maroc, si la sécheresse et le temps chaud se poursuivent dans les prochaines semaines.
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