L'activiste guinéen Djibril Agi Sylla, actuellement détenu pour séjour irrégulier au Sénégal sera fixé sur son sort le 23 avril prochain. Après avoir été placé en détention jeudi dernier, il a été attrait hier- mardi devant le Tribunal des flagrants délits de Dakar.
Malgré un débat houleux entre les avocats de la défense et le ministère public, le Tribunal a décidé de reporter son délibéré. Djibril Agi Sylla, blogueur guinéen, est entré au Sénégal en février 2021, se déclare réfugié politique en raison des persécutions subies dans son pays d'origine, la Guinée. Son engagement à travers son blog, où il commente régulièrement l'actualité politique guinéenne, lui a valu une plainte pour diffamation et injures publiques de la part d'un homme d'affaires influent.
Bien qu'il affirme avoir fait une demande d'asile politique, Djibril Agi Sylla n'a pu fournir de preuves lors de son interrogatoire. La défense a tenté de plaider l'erreur juridique en invoquant l'obsolescence de la loi sur les conditions d'admission de séjour des étrangers, datant de 1971, par rapport aux accords de la CEDEAO. Cependant, le ministère public a soutenu que cette loi reste en vigueur et a opposé un refus catégorique à la demande de mise en liberté provisoire de l'accusé.
Le sieur Sylla sera fixé sur son sort le 23 avril prochain.
Malgré un débat houleux entre les avocats de la défense et le ministère public, le Tribunal a décidé de reporter son délibéré. Djibril Agi Sylla, blogueur guinéen, est entré au Sénégal en février 2021, se déclare réfugié politique en raison des persécutions subies dans son pays d'origine, la Guinée. Son engagement à travers son blog, où il commente régulièrement l'actualité politique guinéenne, lui a valu une plainte pour diffamation et injures publiques de la part d'un homme d'affaires influent.
Bien qu'il affirme avoir fait une demande d'asile politique, Djibril Agi Sylla n'a pu fournir de preuves lors de son interrogatoire. La défense a tenté de plaider l'erreur juridique en invoquant l'obsolescence de la loi sur les conditions d'admission de séjour des étrangers, datant de 1971, par rapport aux accords de la CEDEAO. Cependant, le ministère public a soutenu que cette loi reste en vigueur et a opposé un refus catégorique à la demande de mise en liberté provisoire de l'accusé.
Le sieur Sylla sera fixé sur son sort le 23 avril prochain.
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