Au terme de neuf semaines de procès et plus de deux jours de délibération, le verdict dans le procès de la tuerie au musée juif de Belgique a reconnu Mehdi Nemmouche coupable de quatre assassinats dans un contexte terroriste, et d'avoir possédé une arme dans un contexte terroriste. Nacer Bendrer est lui reconnu coauteur de quatre assassinats dans un contexte terroriste, ainsi que d'avoir lui aussi possédé une arme dans un contexte terroriste.
Les deux hommes, qui niaient les faits, encourent tous deux la réclusion à perpétuité. La fixation des peines doit faire l'objet d'une nouvelle délibération de la cour, dont le résultat devrait être annoncé vendredi.
L'accusation, pour qui cette tuerie antisémite est le premier attentat commis en Europe par un combattant de retour de Syrie, avait requis la condamnation de Nemmouche et Bendrer. « Nous sommes tous les deux convaincus au plus profond de nous-mêmes que les deux accusés ont bien commis ces actes », avait déclaré l'un des deux avocats généraux dans son réquisitoire le 26 février.
« 23 éléments de preuve » accablant Mehdi Nemmouche
Dans leurs motivations, les 12 jurés et les trois magistrats professionnels ont notamment rappelé que Mehdi Nemmouche, délinquant multirécidiviste radicalisé en prison, avait été arrêté le 30 mai 2014 à Marseille en possession des armes utilisées lors de la tuerie.
La veste en nylon retrouvée dans ses effets personnels et correspondant à celle observée sur le tireur le jour des faits « contenait exclusivement des traces d'ADN de Mehdi Nemmouche », présentant en outre « des résidus de tirs », a souligné la présidente dans la lecture de l'arrêt.
A l'énoncé du verdict Nemmouche, portant fine barbe et pull bleu marine, est resté impassible, le regard dans le vide. A ses côtés dans le box, Nacer Bendrer a gardé la tête baissée de longues minutes. Au total, l'accusation avait recensé « 23 éléments de preuve » accablant Mehdi Nemmouche, dont la morphologie correspond aussi à celle du tireur observée sur la vidéosurveillance du musée.
Les deux hommes, qui niaient les faits, encourent tous deux la réclusion à perpétuité. La fixation des peines doit faire l'objet d'une nouvelle délibération de la cour, dont le résultat devrait être annoncé vendredi.
L'accusation, pour qui cette tuerie antisémite est le premier attentat commis en Europe par un combattant de retour de Syrie, avait requis la condamnation de Nemmouche et Bendrer. « Nous sommes tous les deux convaincus au plus profond de nous-mêmes que les deux accusés ont bien commis ces actes », avait déclaré l'un des deux avocats généraux dans son réquisitoire le 26 février.
« 23 éléments de preuve » accablant Mehdi Nemmouche
Dans leurs motivations, les 12 jurés et les trois magistrats professionnels ont notamment rappelé que Mehdi Nemmouche, délinquant multirécidiviste radicalisé en prison, avait été arrêté le 30 mai 2014 à Marseille en possession des armes utilisées lors de la tuerie.
La veste en nylon retrouvée dans ses effets personnels et correspondant à celle observée sur le tireur le jour des faits « contenait exclusivement des traces d'ADN de Mehdi Nemmouche », présentant en outre « des résidus de tirs », a souligné la présidente dans la lecture de l'arrêt.
A l'énoncé du verdict Nemmouche, portant fine barbe et pull bleu marine, est resté impassible, le regard dans le vide. A ses côtés dans le box, Nacer Bendrer a gardé la tête baissée de longues minutes. Au total, l'accusation avait recensé « 23 éléments de preuve » accablant Mehdi Nemmouche, dont la morphologie correspond aussi à celle du tireur observée sur la vidéosurveillance du musée.
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