C'est l'aboutissement de deux années de travail sous l'égide du Nigérien Mahamadou Issoufou. La Zlec vise à créer un marché communsans barrières tarifaires ou autres, pour les biens et les services. Ce qui ferait à terme de l'Afrique la plus grande zone de libre-échange au monde.
Mais on peut dire que le plus dur ne fait que commencer. Les signataires doivent désormais faire ratifier l'accord par leurs Parlements nationaux. Pour qu'il entre en vigueur, il faudra au moins 22 ratifications. L'idée étant d'arriver à une ouverture effective en janvier 2019.
« 84 000 kilomètres de frontières, c’est trop. Abattre, c’est mieux. Se rassembler sous le même drapeau, chanter un seul hymne, c’est répondre aux aspirations des peuples africains à la prospérité pour que la Zone de libre-échange continentale ait un sens. Il faut que les pays africains aient des marchandises, des services à échanger entre eux. Cela suppose qu’on mette un terme au statut actuel d’une Afrique, réservoir de matières premières et consommatrice de produits finis fabriqués ailleurs que sur le continent. Cela suppose le développement industriel des pays africains, que l’Afrique soit capable de produire son alimentation, que soit réalisées les infrastructures énergétiques, routières, ferroviaires, portuaires, aéroportuaires et des télécommunications, indispensables au développement des échanges. »
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