Chaude matinée à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD). L’Assemblée Générale (AG) des étudiants non admis en master a été dispersée par les forces de l’ordre qui ont lancé des grenades lacrymogène à la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines. Ce qui n’est pas du tout pour plaire aux étudiants qui accusent leurs protagonistes de transformer le campus pédagogique en champs de bataille mais également le Syndicat Autonome des Enseignants du Supérieur (SAES) qui parle de carnage et exige le retrait sans délai desdites forces de l’ordre du campus. Faute de quoi, les enseignants vont rester chez eux. La menace est du responsable du SAES, Yankhoba Seydi qui donne de la voix.
« Nous dénonçons fermement le fait que les franchises universitaires soient allègrement violées et ce, depuis le 21 novembre 2013. Les forces de l’ordre sont à l’intérieur de l’espace académique universitaire... Ce qui est inacceptable, c’est que maintenant les forces de l’ordre viennent jusqu’au pied des amphithéâtres où ils trouvent les étudiants. Ce matin, j’ai été même pris à parti. J’avais cours de 08 heures à 10 heures mais à la moitié du temps, déjà les échanges de projectiles avaient commencé entre les étudiants et les forces de l’ordre qui ont commencé à balancer du gaz asphyxiant partout et n’importe comment. Moi-même, j’étais presque étouffé au milieu de mes étudiants. Et dans ce bâtiment qui peut contenir jusqu’à 3200 étudiants, c’était une image de carnage à la limite les gens criaient de partout les policiers étaient en bas, ils balançaient sans discernement les projectiles. Ce n’est pas acceptable. Cette violation doit cesser. Le SAES a échangé des missives avec le recteur pour qu’il procède au retrait des forces de l’ordre jusqu’à présent, il n’y a rien ».
Fort de ce fait, l’enseignant de dire sur les ondes de la Rfm, qu’une AG du SAES est à l’ordre du jour lors de laquelle AG, « nous allons discuter et demander à tous les enseignants de rester chez eux jusqu’au jour où les autorités académiques daigneront retirer les forces de l’ordre ».
« Nous dénonçons fermement le fait que les franchises universitaires soient allègrement violées et ce, depuis le 21 novembre 2013. Les forces de l’ordre sont à l’intérieur de l’espace académique universitaire... Ce qui est inacceptable, c’est que maintenant les forces de l’ordre viennent jusqu’au pied des amphithéâtres où ils trouvent les étudiants. Ce matin, j’ai été même pris à parti. J’avais cours de 08 heures à 10 heures mais à la moitié du temps, déjà les échanges de projectiles avaient commencé entre les étudiants et les forces de l’ordre qui ont commencé à balancer du gaz asphyxiant partout et n’importe comment. Moi-même, j’étais presque étouffé au milieu de mes étudiants. Et dans ce bâtiment qui peut contenir jusqu’à 3200 étudiants, c’était une image de carnage à la limite les gens criaient de partout les policiers étaient en bas, ils balançaient sans discernement les projectiles. Ce n’est pas acceptable. Cette violation doit cesser. Le SAES a échangé des missives avec le recteur pour qu’il procède au retrait des forces de l’ordre jusqu’à présent, il n’y a rien ».
Fort de ce fait, l’enseignant de dire sur les ondes de la Rfm, qu’une AG du SAES est à l’ordre du jour lors de laquelle AG, « nous allons discuter et demander à tous les enseignants de rester chez eux jusqu’au jour où les autorités académiques daigneront retirer les forces de l’ordre ».
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