« Un islam fidèle et moderne », invite ses lecteurs de l’univers d’une religion qualifiée de « terroriste » par les occidentaux. Le terrorisme n’est pas le propre de l’islam, a-t-il tenté de montrer. Tout au contraire « l’islam est une religion de paix et de tolérance », soutient-il. En outre, Samba Khary Cissé a tant bien que mal tenté dans cet essai de montrer que sa religion est loin d’être une théocratie. Se fondant sur la nomination des quatre Khalifes ayant succédé au prophète Mouhammad (Psl), il montre que la démocratie existe dans cette religion méconnue. Maitrisant aussi bien le monde occidental que celui islamique, l’auteur étale toutes sa connaissance pour étayer ses propos à travers ses écrits.
Dans cet essai de sept chapitres, il part de l’approche aveugle pour conclure avec celle de la "chahada" en passant par les approches laïco-chrétiennes et confrériques. La première fait référence aux personnes nées dans des familles musulmanes mais qui ne sont pas éduquées comme telles. Les musulmans ayant fait et l’école coranique et celle française, comme l’auteur, s’identifient dans l’approche laïco-chrétienne. La "chahada" est une nouvelle approche que définit l’auteur et qui est plus proche des sources. Les rapports intimes qui lient l’Homme et Dieu sont alors évoqués.
Ainsi, il pose les vrais débats. Il invite l’occident à éviter « les raccourcis et à poser le dialogue ». Cependant, comme le souligne son préfacier, « dialoguer ce n’est pas attendre de l’autre qu’il dise ce que l’on désire entendre ». Hani Ramadan ajoute à cet effet, « c’est la position très courante dans la tendance laïciste dominante qui ne veut pas voir plus loin que le bout du nez de l’occident ». Le débat doit donc être franc et les partis doivent se voir d’égal à égal. Suivant cette logique, Samba Khary Cissé reconnaît à « l’autre » le droit de condamner la violence mais qu’il se donne au moins les
moyens d’en connaître les causes. « Dialoguons donc pour éviter les chocs », est sa dernière invite dans ce livre.
Dans cet essai de sept chapitres, il part de l’approche aveugle pour conclure avec celle de la "chahada" en passant par les approches laïco-chrétiennes et confrériques. La première fait référence aux personnes nées dans des familles musulmanes mais qui ne sont pas éduquées comme telles. Les musulmans ayant fait et l’école coranique et celle française, comme l’auteur, s’identifient dans l’approche laïco-chrétienne. La "chahada" est une nouvelle approche que définit l’auteur et qui est plus proche des sources. Les rapports intimes qui lient l’Homme et Dieu sont alors évoqués.
Ainsi, il pose les vrais débats. Il invite l’occident à éviter « les raccourcis et à poser le dialogue ». Cependant, comme le souligne son préfacier, « dialoguer ce n’est pas attendre de l’autre qu’il dise ce que l’on désire entendre ». Hani Ramadan ajoute à cet effet, « c’est la position très courante dans la tendance laïciste dominante qui ne veut pas voir plus loin que le bout du nez de l’occident ». Le débat doit donc être franc et les partis doivent se voir d’égal à égal. Suivant cette logique, Samba Khary Cissé reconnaît à « l’autre » le droit de condamner la violence mais qu’il se donne au moins les
moyens d’en connaître les causes. « Dialoguons donc pour éviter les chocs », est sa dernière invite dans ce livre.
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