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Une confédération pour mettre fin à la Crise casamançaise, selon Me Boucounta Diallo

Me Bouncata Diallo a procédé ce vendredi 19 février à une séance de dédicace pour son livre qui vient de paraître «la crise casamançaise/ problématique et voies de solutions». Cette manifestation qui s’est déroulée au siége des écrivains du Sénégal a servi de prétexte à l’écrivain pour prôner la confédération pays Sénégal, Gambie et Guinée Bissau comme solution à la crise casamançaise.



Une confédération pour mettre fin à la Crise casamançaise, selon Me Boucounta Diallo
Depuis 26 ans, le Sénégal assiste impuissant à un déferlement inédit de haine et de violence dans la région de la casamance. Les massacres des populations et la mainmise sur les richesses naturelles par des groupes armées constituent des situations préoccupantes. L’auteur souhaite ainsi parvenir à un accord de paix fondé sur la nécessité d’une réconciliation des cœurs et des esprits.

C’est en substance le prétexte qui a poussé l’auteur à s’intéresser au cas de la casamance. Me Boucounta Diallo croit qu’il est nécessaire d’œuvrer à la réalisation d’une confédération si l’on veut ramener la paix dans le sud du pays.

En effet, M. Diallo a cru bon de revenir sur la genèse de ce conflit qui selon lui pourrait permettre de trouver une solution. A son avis, les populations casamançaises, gambiennes et guinéennes sont toutes issues de l’ancien royaume du Gabou et ainsi en réunissant ces trois peuples en une confédération, le problème serait plus facile à résoudre.

Dans cette même lancée, le Journaliste Babacar Justin Ndiaye est revenu aussi sur l’histoire de ce conflit car comme il l’a bien rappelé ces trois Etats qui entourent la Casamance, sont des Etats qu’il ne faut pas ignorer dans le processus de paix car ils sont impliqués dans ce conflit d’une manière ou d’une autre pour résoudre des différents.

Pour résoudre la crise, il faut assurer les 3 D qu’il définit comme dialogue, décision et dessein. Il a aussi fait savoir que c’était une erreur psychologique que d’envoyer des généraux en négociation car pour lui les militaires sont faits pour faire la guerre et non militaires pour dialoguer.

Il est aussi revenu sur la nécessité d’actionner le levier culturel puisque la culture selon lui est au début et à la fin de tout développement. En effet, selon Me Boucounta Diallo, on ne peut faire l’impasse sur la culture si on eut résoudre le conflit. A en croire l’avocat, l’importance qu’accorde un intellectuel à la signature d’un accord de paix n’est pas la même que celui d’un casamançais qui se reconnaît dans une autre forme d’engagement qui fait appel à tout un univers culturel.


Marième FAYE (Stagiaire)

Samedi 20 Février 2010 - 12:06


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