Université-Augmentation des frais d'inscriptions: les députés arment Marie Teuw Niane

Tous les députés sont  pour l’application des conclusions de la concertation nationale sur l’avenir de l’Enseignement supérieur.  Ces conclusions conçues comme une rupture  dans l’enseignement, selon le ministre de tutelle Mari Teuw Niane, favorisent l’augmentation des inscriptions dans les universités publiques.  Ainsi le député Samba Diouldé Thiam qui pense que « tout recul sur les réformes entraînerait la décadence du pays », appelle l’Etat à aller jusqu’au bout des conclusions.

Aminata Gueye abonde dans le même sens et invite le parlement à accompagner les réformes issues de la concertation nationale sur l’enseignement supérieur. Cette dernière pense que « Toute réforme est difficile, impopulaire au début. Mais avec une bonne communication, elle finira par s’imposer ». Pour la députée  Ndeye Lucie Cissé, une inscription de 25 000 dans une université publique est raisonnable.  « La vérité est que les étudiants récupèrent leur bourse pour aller s’inscrire dans une université privée » poursuit cette dernière devant Mari Teuw Niane, ministre en charge de la question qui a tenté d’apporter des réponses en justifiant que l’augmentation des inscriptions répond à une exigence internationale.

« Les réformes sont d’abord pour les enfants issus des familles défavorisées. Parce que si ces derniers n’ont pas de diplôme reconnu sur le plan international, ils n’auront pas la possibilité d’aller étudier à l’étranger », souligne le ministre qui assure que les droits d’inscriptions vont aller pour l’essentiel à l’étudiant. A l’en croire seul dix mille francs (10.000) iront dans les caisses de l’administration, le reste est versé au volet pédagogique des étudiants.

Et Mari Teuw Niane d'affirmer sur les bourses. " Tout étudiant qui s’inscrit à l’université a une bourse ou une aide ». Une réponse aux rumeurs sur la suppression des bourses car selon ce dernier , "il n’y a jamais eu de généralisation des bourses au Sénégal". Et ce, avant de renseigner qu’une commission est en train d’être mise en place pour voir les modalités d’instaurer la police universitaire, qui a pour objectif de sécuriser l’espace universitaire.

Le budget du ministère de l’Enseignement supérieur de l’année 2014 s’élève a 118.017.681 000, soit une hausse de 16.686.012.520 par rapport à celui de l’année 2013.