L’armée va être déployée pour soutenir la police. A Durban tout d’abord, dans la province du Kwazulu Natal où ont commencé les violences il y a trois semaines, mais surtout dans le township d’Alexandra, à Johannesburg, où la tension été très élevée depuis quelques jours. Samedi dernier, un ressortissant mozambicain a été poignardé en pleine rue et en plein jour. L’homme est décédé. La photo de l’agression, prise par un journaliste, a été largement diffusée par la presse et les réseaux sociaux. L’incident a suscité beaucoup d’émotion. Lundi soir, c’est un couple de Zimbabwéens qui a été attaqué et blessé par balle à son domicile, toujours à Alexandra.
La ministre de la Défense veut éviter tout débordement. Selon Nosiviwe Mapisa-Nqakula, l’armée sera là pour maintenir l’ordre et assister la police afin de contenir cette violence. Le gouvernement sud-africain est d’autant plus inquiet que c’est dans le township d’Alexandra qu’ont commencé les violences xénophobes de 2008 qui avaient fait plus de 60 morts.
Le parti zoulou met en cause la politique du gouvernement
Pour l'Inkatha Freedom Party, le parti zoulou, le gouvernement est responsable des violences à cause de sa politique. « Ils disent que certaines personnes n'ont pas de permis, que certains amènent la criminalité, qu'ils amènent de la drogue. Mais c'est au gouvernement sud-africain de s'assurer que nos frontières soient contrôlées strictement et qu'on ne puisse pas rentrer sans permis », explique Mdu Nkosi, porte-parole de l'Inkatha Freedom Party.
« Ce qui nous inquiète, c'est que cette violence indique qu'il y a peut être de la criminalité mais surtout que les gens ont faim, précise Mdu Nkosi. Leur plus grande frustration est qu'ils n'ont pas de travail. Leurs frères et soeurs qui viennent d'autres pays africains sont venus ici en tant que main-d'oeuvre bon marché. Ils ne se plaignent pas s'ils sont employés avec des salaires très bas. C'est la plus grosse frustration des Sud-Africains». Le porte-parole de l'Inkatha Freedom Party défend une immigration qualifiée.
«A ce propos, nous rappelons que ce gouvernement n'a pas soutenu notre leader quand il était ministre de l'Intérieur. Il avait prévenu que l'Afrique du Sud devait s'organiser et s'assurer que ses frontières n'étaient pas poreuses. Par exemple, les gens qui viennent en Afrique du Sud avec des compétences, on peut les accepter. Mais on ne peut pas ouvrir nos frontières comme une porte et laisser tout le monde rentrer. Certains viennent comme visiteurs et finissent par rester pour toujours».
La ministre de la Défense veut éviter tout débordement. Selon Nosiviwe Mapisa-Nqakula, l’armée sera là pour maintenir l’ordre et assister la police afin de contenir cette violence. Le gouvernement sud-africain est d’autant plus inquiet que c’est dans le township d’Alexandra qu’ont commencé les violences xénophobes de 2008 qui avaient fait plus de 60 morts.
Le parti zoulou met en cause la politique du gouvernement
Pour l'Inkatha Freedom Party, le parti zoulou, le gouvernement est responsable des violences à cause de sa politique. « Ils disent que certaines personnes n'ont pas de permis, que certains amènent la criminalité, qu'ils amènent de la drogue. Mais c'est au gouvernement sud-africain de s'assurer que nos frontières soient contrôlées strictement et qu'on ne puisse pas rentrer sans permis », explique Mdu Nkosi, porte-parole de l'Inkatha Freedom Party.
« Ce qui nous inquiète, c'est que cette violence indique qu'il y a peut être de la criminalité mais surtout que les gens ont faim, précise Mdu Nkosi. Leur plus grande frustration est qu'ils n'ont pas de travail. Leurs frères et soeurs qui viennent d'autres pays africains sont venus ici en tant que main-d'oeuvre bon marché. Ils ne se plaignent pas s'ils sont employés avec des salaires très bas. C'est la plus grosse frustration des Sud-Africains». Le porte-parole de l'Inkatha Freedom Party défend une immigration qualifiée.
«A ce propos, nous rappelons que ce gouvernement n'a pas soutenu notre leader quand il était ministre de l'Intérieur. Il avait prévenu que l'Afrique du Sud devait s'organiser et s'assurer que ses frontières n'étaient pas poreuses. Par exemple, les gens qui viennent en Afrique du Sud avec des compétences, on peut les accepter. Mais on ne peut pas ouvrir nos frontières comme une porte et laisser tout le monde rentrer. Certains viennent comme visiteurs et finissent par rester pour toujours».
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