Du fait de leur position très proche de la Guinée Conakry, les autorités médicales renforcent la surveillance au niveau des postes frontaliers avec la Gambie et la Guinée Bissau. A travers la sensibilisation de tous les médecins des districts sanitaires, les autorités administratives locales et surtout les populations cela au vu de la porosité de nos frontières, il faut que coûte que coûte barre la route à la fièvre Ebola qui a fait 59 morts en Guinée Conakry.
L’apparition du virus d’Ebola à Conakry fait sonner l’alerte dans le sud du pays. Le commandant Maodo Malick Diop, médecin chef de la région médicale de Ziguinchor qui fait part des mesures prises, regrette la porosité de nos frontières. « Il est vrai que nous n’avons pas de frontière directe avec la Guinée Conakry mais vu la porosité de nos frontières, des déplacements des populations, on ne peut pas dire que nous ne sommes pas concernés et que nous n’allons rien faire. Nous avons commencé à sensibiliser tous les médecins chefs de district par rapport à cette épidémie en Guinée et puis aussi essayé d’informer les autorités administratives et locales ».
Alertant qu’il s’agit d’ « une maladie mortelle et très contentieuse », le commandant médecin chef de préciser que ce soit à Oussouye, Ziguinchor… c’est la vigilance qui est de mise en plus de renforcer la surveillance. Pour Maodo Malick Diop, « reste à sensibiliser les populations » pour « circonscrire les cas pour éviter les déplacements ».
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