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Wade mène un combat de droit et de devoir



Wade mène un combat de droit et de devoir
Pour le droit
Le droit est un phénomène social. La société établit des règles destinées à régir son fonctionnement et à organiser les relations, économiques ou politiques, des personnes physiques qui la composent. Cela lui donne une importance considérable.

La Constitution  est un texte qui fixe l'organisation et le fonctionnement d'un organisme, généralement d'un État ou d'un ensemble d'États. Sa valeur  varie selon le régime en place, elle a généralement une valeur supérieure à la loi. Elle est à la fois l'acte politique et la loi fondamentale qui unit et régit de manière organisée et hiérarchisée l’ensemble des rapports entre gouvernants et gouvernés au sein de cet État, en tant qu'unité d'espace géographique et humain.
La Constitution protège les droits et les libertés des citoyens contre les abus de pouvoir potentiels des titulaires des pouvoirs (exécutif, législatif, et judiciaire).
La constitution du SENEGAL dont je rappelle ici le  PREAMBULE :


“ Le Peuple du Sénégal souverain,
PROFONDEMENT attaché à ses valeurs culturelles fondamentales qui constituent le ciment de l'unité nationale ;
CONVAINCU de la volonté de tous les citoyens, hommes et femmes, d'assumer un destin commun par la solidarité, le travail et l'engagement patriotique ;
CONSIDERANT que la construction nationale repose sur la liberté individuelle et le respect de la personne humaine, sources de créativité ;
CONSCIENT de la nécessité d'affirmer et de consolider les fondements de la Nation et de l'Etat ;
ATTACHE à l'idéal de l'unité africaine ;
AFFIRME :
  • son adhésion à la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789 et aux instruments internationaux adoptés par l'Organisation des Nations Unies et l'Organisation de l'Unité Africaine, notamment la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme du 10 décembre 1948, la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes du 18 décembre 1979, la Convention relative aux Droits de l'Enfant du 20 novembre 1989 et la Charte Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples du 27 juin 1981 ;
  • son attachement à la transparence dans la conduite et la gestion des affaires publiques ainsi qu'au principe de bonne gouvernance ;
  • sa détermination à lutter pour la paix et la fraternité avec tous les peuples du monde ;
PROCLAME :
  • le principe intangible de l'intégrité du territoire national et de l'unité nation dans le respect des spécificités culturelles de toutes les composantes de la Nation ;
  • l'inaltérabilité de la souveraineté nationale qui s'exprime à travers des procédures et consultations transparentes et démocratiques ;
  • la séparation et l'équilibre des pouvoirs conçus et exercés à travers des procédures démocratiques ;
  • le respect des libertés fondamentales et des droits du citoyen comme base de la société sénégalaise ;
  • le respect et la consolidation d'un Etat de droit dans lequel l'Etat et les citoyens sont soumis aux mêmes normes juridiques sous le contrôle d'une justice indépendante et impartiale ;
  • l'accès de tous les citoyens, sans discrimination, à l'exercice du pouvoir à tous les niveaux ;
  • l'égal accès de tous les citoyens aux services publics ;
  • le rejet et l'élimination, sous toutes leurs formes de l'injustice, des inégalités et des discriminations ;
  • la volonté du Sénégal d'être un Etat moderne qui fonctionne selon le jeu loyal et équitable entre une majorité qui gouverne et une opposition démocratique, et un Etat qui reconnaît cette opposition comme un pilier fondamental de la démocratie et un rouage indispensable au bon fonctionnement du mécanisme démocratique ;”
Le dernier point du préambule souligne clairement la position d'une opposition dans un jeu démocratique.
Wade, étant le secrétaire général du plus grand parti de l'opposition et le Président de la plus grande coalition de cette même opposition, est dans son droit le plus absolu de manifester et de donner son point de vue par rapport à la gestion actuelle et à la bonne marche de la démocratie.
Pour le devoir
Ce droit que lui confère la mère des lois, n' enlève en rien son devoir de père d'une petite famille. Une famille composée de deux enfants, une fille et un garçon, qui est aujourd'hui secouée par l'emprisonnement d'un de ses membres : Karim WADE.
 Karim Wade est  un majeur incapable (étant pas libre) vu sous d'angle du code de la famille. Sa famille est donc avant tout son premier soutien.
Il est de son devoir de père de veiller à ses enfants. Il est aussi  de son devoir de les assister.
Au  sens abstrait, le devoir est  pleinement considéré comme l'obligation morale, non pas à travers telle ou telle règle ou action particulière mais prise pour elle-même. Le deuxième sens du devoir concerne l'action du citoyen. Le citoyen Sénégalais qui pense que son pays est entrain de sombré et qui est pense que c'est de son devoir de réagir.
Dans un sens comme dans l'autre, le devoir moral est du combat tout comme celui du citoyen.
Son combat est noble et sa détermination est ferme donc il faut décrypter son message avec intelligence et de manière prompte avant que l'inévitable n'arrive.
Rappelez-vous dans un passé récent la  mort de Bassirou FAYE quand les étudiants réclamés le paiement de leurs bourses.
Le dialogue est inévitable et incontournable. Il faut l'entamer à temps avant qu'il ne soit trop tard.
 
Vive le Senegal !
 
Modou FALL
Président du Rassemblement pour la Vérité / Degg moo woor
No Wadiste, No Mackiste


Vendredi 6 Février 2015 - 11:45


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