À Madagascar, la campagne électorale est lancée depuis le 10 octobre 2023, non sans une certaine confusion : d’un côté, le président sortant enchaîne les rassemblements dans la capitale et en dehors. De l’autre, le « Collectif des 11 » candidats multiplie les marches pacifiques, mais refuse toujours d’entrer en campagne, tant qu’un accord politique sur l’organisation du scrutin n’aura pas été trouvé.
Devant le QG d'Andry Rajoelina, en plein centre d'Antsirabe, la chanson de campagne du chef d’État sortant résonne. Hasinando Rakotozanany se tient à quelques mètres de distance. Elle est membre de l'Observatoire des droits humains de la région, chargée de suivre l'évolution de la campagne. Une mission particulièrement compliquée par les tensions actuelles. « Quand on nous voit tout près, on pense que nous sommes avec eux et on préfère regarder de loin ce qu’il se passe et c'est valable pour tous les candidats, explique-t-elle. Les observateurs ont peur pour leur propre vie et décident de ne pas se manifester pour l'instant ».
Dans cette campagne à deux vitesses, la société civile d'Antsirabe a du mal à trouver sa place. Sensibiliser la population au vote est déjà considéré comme un parti pris pour le camp qui a décidé de faire campagne. C'est ce qu'estime Vonampitiavana Rovaniaina, directeur des organisations de la société civile de la région : « On fait très attention concernant nos propos, puisqu'il y a ceux qui boycottent l'élection, et il y a l'autre camp qui avance dans l'élection. Donc, on ne peut pas se pencher à gauche ou à droite, on est dans le camp du peuple. »
Les observateurs de la société civile déployés à Antsirabe pointent des conditions de campagne sans précédent dans le pays.
Devant le QG d'Andry Rajoelina, en plein centre d'Antsirabe, la chanson de campagne du chef d’État sortant résonne. Hasinando Rakotozanany se tient à quelques mètres de distance. Elle est membre de l'Observatoire des droits humains de la région, chargée de suivre l'évolution de la campagne. Une mission particulièrement compliquée par les tensions actuelles. « Quand on nous voit tout près, on pense que nous sommes avec eux et on préfère regarder de loin ce qu’il se passe et c'est valable pour tous les candidats, explique-t-elle. Les observateurs ont peur pour leur propre vie et décident de ne pas se manifester pour l'instant ».
Dans cette campagne à deux vitesses, la société civile d'Antsirabe a du mal à trouver sa place. Sensibiliser la population au vote est déjà considéré comme un parti pris pour le camp qui a décidé de faire campagne. C'est ce qu'estime Vonampitiavana Rovaniaina, directeur des organisations de la société civile de la région : « On fait très attention concernant nos propos, puisqu'il y a ceux qui boycottent l'élection, et il y a l'autre camp qui avance dans l'élection. Donc, on ne peut pas se pencher à gauche ou à droite, on est dans le camp du peuple. »
Les observateurs de la société civile déployés à Antsirabe pointent des conditions de campagne sans précédent dans le pays.
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