À Madagascar, la tension est encore montée d’un cran dans la capitale le samedi, alors que le premier tour de l’élection présidentielle, prévu le 16 novembre, approche.
Le « collectif des 10 » a tenté, en vain, de rallier l’emblématique place du 13-Mai. Les candidats de l’opposition et leurs partisans ont fait face à un imposant dispositif de sécurité déployé tout autour des lieux, interdits d’accès depuis le début de la contestation. Résultat, au moins une dizaine de blessés, parmi lesquels trois journalistes.
Il faut redoubler de prudence sur le terrain, lance, en réaction, la présidente de l’Ordre des journalistes de Madagascar. Monica Rasoloarison qui condamne une atteinte au travail des médias.
« Ils se trouvaient du côté des manifestants en train de faire des interviews, et les journalistes ont reçu des éclats de lacrymogène, ils ont été blessés aux jambes, explique-t-elle au micro de notre correspondante à Antananarivo, Pauline Le Troquier. Mis à part ces trois cas signalés, il y a eu aussi un élément des forces de l’ordre qui a menacé avec son arme un journaliste pendant qu’il prenait des photos de lui en train de mener des actes de violence à l’encontre d’un citoyen ».
Elle poursuit : « Comme tous les autres citoyens, les journalistes vivent, traversent et sont aussi témoins de ces périodes de tensions en période électorale, à la différence qu’ils ont le devoir de couvrir les événements en vertu du droit d’information des citoyens. Là, ces événements, justement, nous apprennent que nous devons redoubler de vigilance pour que tout le monde puisse prendre les mesures appropriées pour la protection des journalistes. »
Le « collectif des 10 » a tenté, en vain, de rallier l’emblématique place du 13-Mai. Les candidats de l’opposition et leurs partisans ont fait face à un imposant dispositif de sécurité déployé tout autour des lieux, interdits d’accès depuis le début de la contestation. Résultat, au moins une dizaine de blessés, parmi lesquels trois journalistes.
Il faut redoubler de prudence sur le terrain, lance, en réaction, la présidente de l’Ordre des journalistes de Madagascar. Monica Rasoloarison qui condamne une atteinte au travail des médias.
« Ils se trouvaient du côté des manifestants en train de faire des interviews, et les journalistes ont reçu des éclats de lacrymogène, ils ont été blessés aux jambes, explique-t-elle au micro de notre correspondante à Antananarivo, Pauline Le Troquier. Mis à part ces trois cas signalés, il y a eu aussi un élément des forces de l’ordre qui a menacé avec son arme un journaliste pendant qu’il prenait des photos de lui en train de mener des actes de violence à l’encontre d’un citoyen ».
Elle poursuit : « Comme tous les autres citoyens, les journalistes vivent, traversent et sont aussi témoins de ces périodes de tensions en période électorale, à la différence qu’ils ont le devoir de couvrir les événements en vertu du droit d’information des citoyens. Là, ces événements, justement, nous apprennent que nous devons redoubler de vigilance pour que tout le monde puisse prendre les mesures appropriées pour la protection des journalistes. »
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