Des hommes et des femmes assis à même le sol sous le soleil ardant, des jeunes âgés entre 2 et 25 ans qui occupent le long de la route. Des enfants affamés, visages crispés, l’air perdu. Tel est le décor de la Cité « Imbécile », sise à Hann/Bel-Air (Dakar), quartier mal réputé. PressAfrik qui a fait un tour dans cette localité constituée uniquement de baraques, au lendemain du déguerpissement de ses habitants, constate les dégâts.
Interrogés, les quelques familles présentes sur les lieux, reviennent sur ce qu’elles appellent « un drame ». « Nous avons été maltraités, gazés, expulsés de nos maisons sans préavis par les forces de l'ordre » qui « nous ont empêché de récupérer nos biens », pestent les victimes. Qui soutiennent avoir tout perdu : habits, lits et armoires, importantes sommes d’argent, matériels électroniques comme des écrans plats, des frigos, des micro-ondes, etc.
Habillée d’un tee-shirt bleu, avec un foulard violé, la dame Fatou Faye était en proie à la détresse, avec une expression saisissante proche de la folie. Ses yeux sont écarquillés et égarés, ses narines dilatées, sa bouche entre ouverte, ses bras déployés dans une posture dramatique prêt à s'arracher les cheveux, ne peut plus tenir ses larmes. Restauratrice de son état, elle déclare avoir perdu des millions de F CFA.
Interrogés, les quelques familles présentes sur les lieux, reviennent sur ce qu’elles appellent « un drame ». « Nous avons été maltraités, gazés, expulsés de nos maisons sans préavis par les forces de l'ordre » qui « nous ont empêché de récupérer nos biens », pestent les victimes. Qui soutiennent avoir tout perdu : habits, lits et armoires, importantes sommes d’argent, matériels électroniques comme des écrans plats, des frigos, des micro-ondes, etc.
Habillée d’un tee-shirt bleu, avec un foulard violé, la dame Fatou Faye était en proie à la détresse, avec une expression saisissante proche de la folie. Ses yeux sont écarquillés et égarés, ses narines dilatées, sa bouche entre ouverte, ses bras déployés dans une posture dramatique prêt à s'arracher les cheveux, ne peut plus tenir ses larmes. Restauratrice de son état, elle déclare avoir perdu des millions de F CFA.
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