Les fronts de Hama, Idleb et Lattaquié ont été ce vendredi 17 mai le théâtre des combats les plus violents depuis le début de l’offensive de l’armée syrienne contre les groupes jihadistes et les rebelles pro-turcs. L’Observatoire syrien des droits de l’homme a fait état d’une soixantaine de raids, sans compter les dizaines de barils d’explosifs largués par les hélicoptères sur les champs de bataille et les centaines d’obus et de roquettes échangés de part et d’autre de la ligne de front.
Mais en dépit de la puissance de feu déployée, l’armée syrienne n’a pas enregistré d’avancée notable ce vendredi, après avoir pris ces deux dernières semaines une vingtaine de localités. L’ancienne branche d’al-Qaïda et les autres groupes jihadistes ont envoyé d’importants renforts pour tenter de stopper la progression des troupes gouvernementales syriennes.
Les combats se déroulent à présent à deux kilomètres des positions de l’armée turque, installées sur ce qui était censé être une zone démilitarisée. Les soldats turcs, qui possèdent 12 postes d’observation, ne semblent pas pressés de se retirer. Au contraire, des renforts ont été dépêchés pour renforcer leurs positions, dans l’intention de dissuader l’armée syrienne de poursuivre son offensive.
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