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Sénégal-alliance élections locales : Rewmi la «peste» du jeu politique

Personne ne veut s’allier avec le parti Rewmi de Idrissa Seck. A l’exception du Rassemblement des Républicains (RDR) et l’Union des Forces Républicaines (UFR) qui l’ont accompagné lors de la présidentielle de février 2007, tout le monde évite ce parti de l’ancien Premier ministre comme la peste. Alors qu’à deux mois des élections locales, ce sont les alliances tous azimuts. Aussi bien au niveau du pouvoir que de l’opposition, les partis politiques se consultent et cherchent à aller ensemble pour maximiser leur chance de remporter les élections locales du 22 mars prochain.



Le président de Rewmi en mauvaise posture
Le président de Rewmi en mauvaise posture
C’est le Front Siggil Sénégal (FSS) qui a été le premier à mettre sur pied sa coalition électorale avec «And Siggil Sénégal» qui a annoncé la couleur. Dès le départ les leaders du principal regroupement de l’opposition dite significative ont clairement indiqué qu’ils ne veulent pas s’allier avec la mouvance présidentielle encore moins avec une formation politique qui ne s’est pas clairement définie par rapport à l’opposition ou au pouvoir.

Le président de l’Alliance pour la République (APR/Yaakaar), Macky Sall lui a emboité le pas le 7 janvier dernier. Il lui assène un coup de semonce. Lors d’une rencontre avec le Rassemblement pour le Socialisme et la Démocratie/Takku Défaraat Sénégal (RSD/TDS) de Robert Sagna, l’ancien président de l’Assemblée nationale a fustigé le jeu de yoyo politique auquel Idrissa Seck est habitué depuis la veille des élections présidentielle et législatives de 2006 et de 2007. En effet, Macky Sall a, de manière limpide, demandé à l’ancien maire de Thiès de clarifier sa position, de dire s’il est vraiment de l’opposition ou du pouvoir avant de pouvoir discuter avec lui pour une éventuelle alliance. «Je ne peux pas remettre en cause les alliances que je noue présentement sinon cela serait me renier. S’il y a une discussion avec Rewmi, cela ne peut pas remettre en cause notre alliance», avait souligné l’ex-maire de Fatick.

Idrissa Seck semble avoir fait l’unanimité au sein de l’opposition en tout cas. Après les partis membres du Front Siggil Sénégal, APR/Yaakaar, c’est autour de l’Alliance des Forces de Progrès (AFP) et le RSD/TDS de Robert Sagna de le honnir. Ces deux chefs de partis disent être ouverts aux autres partis politiques et à la société civile à l’exception du parti de l’ex-maire de Thiès. «REWMI c’est le PDS et nous luttons contre le parti au pouvoir» a martelé le maire de Ziguinchor. Tandis que le chef des progressistes a, du coup, exprimé toute son opposition à toute forme d’alliance avec Rewmi. «C’est entre le père et le fils, nous ne sommes parent ni du père ni du fils alors laissons les faire leurs affaires» a-t-il lancé. Moustapha Niasse et Robert Sagna ont parlé de Idrissa Seck sur un ton méprisant. Ils n’ont même pas voulu prononcer son nom lors d’une conférence de presse malgré l’insistance des journalistes.

L’opposition assimile Rewmi à un parti de la mouvance présidentielle alors que celle-ci le rejette ou du moins ne compte pas coaliser avec lui. Annoncée en grande pompe lundi 12 janvier dernier après les retrouvailles entre Idrissa Seck et Abdoulaye Wade, une alliance entre la Coalition Sopi et And Liguey Sénégal ne verra pas le jour. Un rêve qui se brise ainsi. C’est à la suite d’une réunion entre les directoires politiques des deux formations politiques qu’ils se sont rendus compte que leur compagnonnage pour ces joutes électorales n’est pas du tout possible. Les cinq heures de réunion entre les responsables de Rewmi et du PDS n’ont pas été à l’avantage du parti de Idrissa Seck. «Il a été constaté, après de longs débats empreints de sincérité qu’il était matériellement impossible de faire cette liste dans un délai aussi court» a affirmé le chargé des élections du PDS, Oumar Sarr au sortir de la rencontre.

En revanche, il faut souligner que depuis les retrouvailles entre Abdoulaye Wade et Idrissa Seck intervenues dans la matinée du lundi, des responsables du PDS et de la Génération du Concret n’ont cessé d’élever de la voix pour s’insurger contre et prohiber toute possibilité de listes communes entre le PDS et le parti Rewmi.

Pour rappel, en juin 2006, Rewmi avait formé avec le Parti Socialiste (PS) la coalition Jam dji. Cette alliance avait suscité beaucoup de commentaires et avait aussi fait trembler beaucoup de partis politiques aussi bien du pouvoir que de l’opposition. Mais les élections législatives avaient été finalement reportées. Juste après ce report, le fils a commencé à prendre langue avec son ancien père spirituel. N’ayant pas de point d’achoppement, ces négociations vont être suspendues jusqu’à la veille de la présidentielle de février. C’est ainsi que ces reniements et retournements de veste de l’ancien maire de Thiès et surtout ses rencontres avec Abdoulaye Wade ont tenu en haleine le landerneau politique et la presse.



Vendredi 16 Janvier 2009 - 16:48


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1.Posté par alle diagne le 22/07/2011 17:43
dama baga forme mouvmen pour diapale idi thi portigal man ak samay morom

2.Posté par alle diagne le 22/07/2011 17:45
diagne alle lisbon tel 00351966972323

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