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​Affaire Karim Wade: le PDS et le FPDR annoncent les couleurs en vue du verdict du 6 août prochain



«C’est le début d’une lutte, une lutte qui va s’arrêter que quand l’avis du groupe de travail sera appliqué », campe la présidente du Conseil départemental de Bambey. Aida Mbodji a ainsi paraphé son adhésion à sa pétition intitulée: «Le sens de mon engagement». La députée et responsable du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) entend recueillir le maximum de signataires. «Je pense que les derniers recensements nous ont donné un nombre de 12 millions d’habitants. Je crois que je pourrais  avoir ces 12 millions parce que je suis éprise de justice comme toutes les Sénégalaises et tous les Sénégalais ». L’ancien ministre sous Wade n’en démord pas : «Tout le Sénégal demandera à signer la pétition. Parce que c’est une pétition qui rétablit l’équilibre, la justice et l’équité ». Et d’ajouter: « Le sens de notre engagement est l’éradication définitive de la détention arbitraire».

 
«Si on veut travailler autour de l’avis numéro 4 du groupe consultatif des Nations Unies, il faut nécessairement qu’on parle de Karim Wade ». Pour elle, «Karim Wade était leur matière dans ce groupe comme l’a été Michel Atangana au Cameroun. «Et nous n’avons pas le complexe de le (Karim) citer, les droits de l’hommiste non plus », renchérit la libérale qui cite «Montesquieu, le grand penseur des lumières qui disait : «Une injustice faite à un seul est une menace faite à tous ». Forte de ce fait, Aïda Mbodj décline que «c’est l’arbitraire de cette injustice qui plane toujours sur notre cher Sénégal comme une épée de Damoclès ». Et que «le groupe de travail sur la détention arbitraire des Nations Unies vient d’en donner la preuve en déclarant récemment arbitraire la détention dont fait l’objet (Wade-fils) et selon l’opinion, défendu au sein des Nations Unies et de l’Union Européenne (UE). Une détention est arbitraire si elle est l’aboutissement d’une procédure manifestement entachée d’irrégularités qui semblent être liées aux motivations politiques des autorités.  Ce n’est pas moi qui le dit, ni le PDS, c’est une résolution adoptée en 2012… ».
 
 
Le gouvernement de la République du Sénégal est ainsi exhorté «à prendre les mesures nécessaires pour remédier au préjudice subi par Karim et prévoir une réparation intégrale conformément à l’article 9 alinéa 5 du pacte international relatif aux droits civiques et politiques », scande la responsable libérale. Ce, devant le coordonnateur du Front Patriotique pour la Défense de la République (FPDR) qui abordant le verdict de la Cour suprême attendu dans deux (2) jours dans l’affaire Karim Wade sert: «Je pense qu’au sortir de la Cour Suprême le jeudi 6 août 2015, Karim Wade pourra rentrer chez lui ». Sinon dans l’entendement de Mamadou Diop Decroix, il s’agira de trouver les voies et moyens pour atteindre cet objectif. 




Ibrahima Mansaly

Mardi 4 Août 2015 - 16:44


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