Ils étaient environ 300 ce matin à s’être rassemblés devant un bureau du ministère de l’Intérieur à Pretoria West, un quartier à forte immigration. Ces habitants voulaient protester contre le nombre d’étrangers dans le pays. Etrangers qu'ils accusent de prendre leur travail dans un pays où le taux de chômage est à plus de 26%. Ils les accusent aussi d’être responsables du trafic de drogue et de la prostitution. Ce sont notamment les Nigérians qui sont pointés du doigt.
Ces Sud-Africains – qui font partie des plus pauvres - estiment qu’ils sont envahis dans leur propre pays. Ce vendredi matin, une jeune fille confiait à RFI que, selon elle, l’Afrique du Sud a des lois trop laxistes, que tout le monde peut y entrer et, la corruption aidant, y obtenir des papiers.
L’Afrique du Sud compte entre 1,5 et 2 millions d’étrangers. Beaucoup de réfugiés mais également de nombreux migrants économiques. Ce qui provoque la colère des Sud-Africains.
La police s'interpose entre manifestants et contre-manifestants
Le rassemblement a dégénéré ce vendredi. Dès le départ, un groupe d’une centaine de jeunes, certains cagoulés, bâton à la main s’est dirigé vers une rue à 100 mètres de là, où il y a de nombreux commerces tenus par des Somaliens. Et ces derniers ont bloqué la rue pour empêcher les manifestants d’avancer. Eux même avaient des pierres à la main et accusaient les manifestants de vouloir piller leur boutique. Ces deux dernières semaines, près d’une quarantaine de magasins, tenus par des étrangers, ont été pillés dans les banlieues autour de Johannesburg et Pretoria.
Les deux groupes, manifestants sud-africains d’un côté et commerçants somaliens de l’autre, se sont retrouvés face à face. Il y a eu un moment très tendu. Puis, la police sud-africaine s’est interposée et a tiré des balles en caoutchouc pour disperser les gens.
Ces Sud-Africains – qui font partie des plus pauvres - estiment qu’ils sont envahis dans leur propre pays. Ce vendredi matin, une jeune fille confiait à RFI que, selon elle, l’Afrique du Sud a des lois trop laxistes, que tout le monde peut y entrer et, la corruption aidant, y obtenir des papiers.
L’Afrique du Sud compte entre 1,5 et 2 millions d’étrangers. Beaucoup de réfugiés mais également de nombreux migrants économiques. Ce qui provoque la colère des Sud-Africains.
La police s'interpose entre manifestants et contre-manifestants
Le rassemblement a dégénéré ce vendredi. Dès le départ, un groupe d’une centaine de jeunes, certains cagoulés, bâton à la main s’est dirigé vers une rue à 100 mètres de là, où il y a de nombreux commerces tenus par des Somaliens. Et ces derniers ont bloqué la rue pour empêcher les manifestants d’avancer. Eux même avaient des pierres à la main et accusaient les manifestants de vouloir piller leur boutique. Ces deux dernières semaines, près d’une quarantaine de magasins, tenus par des étrangers, ont été pillés dans les banlieues autour de Johannesburg et Pretoria.
Les deux groupes, manifestants sud-africains d’un côté et commerçants somaliens de l’autre, se sont retrouvés face à face. Il y a eu un moment très tendu. Puis, la police sud-africaine s’est interposée et a tiré des balles en caoutchouc pour disperser les gens.
Autres articles
-
Tchad: la coalition «Nous le Peuple» demande le report de la présidentielle
-
Présidentielle 2024: la CEDEAO compte envoyer une délégation de 130 observateurs au Sénégal
-
Guinée : limogeage des directeurs généraux des sociétés d’électricité et des pétroles
-
Burkina: Le président Traoré signe un décret pour récompenser les dénonciateurs des faits avérés de corruption
-
Un bilan mitigé pour les 30 ans de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale