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​Afrique du Sud: nouveaux débordements dans les universités

En Afrique du Sud, de nouveaux débordements se sont produits jeudi 20 octobre dans les universités. Des heurts ont éclaté notamment à Johannesburg, sur le campus de la célèbre faculté de Wits, ainsi que devant le siège du gouvernement à Pretoria où les étudiants s'étaient rassemblés. Les étudiants manifestent depuis un mois maintenant pour obtenir une éducation supérieure gratuite. La contestation a commencé après que le gouvernement ait annoncé une hausse des frais universitaire pour la rentrée 2017.



« Nous n'allons pas faire marche arrière », lance un leader étudiant devant le siège du gouvernement à Pretoria. Ils étaient environ 200, rassemblés devant la présidence pour y déposer leurs revendications.
 
La police déployée a tiré des gaz lacrymogènes pour disperser la foule. Après plusieurs heures d'attentes, les étudiants ont refusé de remettre leur demande à un fonctionnaire sorti du bâtiment. Ils demandent à être entendus par le gouvernement. Jeudi, le ministre à la présidence Jeff Radebe s'est borné à appeler au calme. « Le cabinet souhaite réitérer son appel pour sauver l'année académique. Nous restons profondément préoccupés par l'explosion de violence sur certains campus à travers le pays. »
 
Le gouvernement a mis sur pied une commission pour étudier le financement de l'éducation supérieure. Mais celle-ci ne rendra son rapport que l'année prochaine. Et des voix commencent à s'élever pour dénoncer l'absence d'initiative du gouvernement. « Il ne semble pas y avoir de gouvernement qui fonctionne, témoigne Jay Naidoo, militant ANC et ancien ministre. Le cabinet est absent du débat, sans parler du président. La dernière fois que les étudiants ont rencontré le chef de l'Etat, il a fait un petit speech et il est parti ! Si j'étais le président, je n'aurais pas quitté la pièce où se trouvaient les leaders étudiants sans un accord. »
 
Le chef de l'Etat - qui a effectué plusieurs déplacements à l'étranger ce mois-ci - ne s'est quasiment pas exprimé sur le sujet, si ce n'est pour dénoncer les violences.

Rfi.fr

Vendredi 21 Octobre 2016 - 08:44


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