«Les autorités sénégalaises doivent ouvrir une enquête impartiale afin de faire la lumière sur les actes de torture que deux hommes libérés vendredi 29 juillet ont subi pendant leur quatre années de détention» a déclaré le Directeur exécutif de la Section Sénégal d’Amnesty International.
Pour Seydi Gassama, «ce cas est emblématique de l'utilisation de la torture au Sénégal pour arracher rapidement des confessions. Les auteurs présumés de ces actes de torture doivent être identifiés et jugés devant les tribunaux. En tant que victimes de torture, ces deux hommes ont droit à des réparations. »
Cheikh Sidaty Mané et Cheikh Diop, deux jeunes de Colobane, ont été acquittés hier au bénéfice du doute par la Chambre criminelle d’appel.
Ils ont été arrêtés à la suite de manifestations en 2012 et accusés d’avoir tué un policier. En première instance, ils ont été condamnés à 20 ans de prison pour meurtre, association de malfaiteurs, violence et voie de fait sur un agent de la Fonction publique dans l’exercice de ses fonctions.
Amnesty International s’était entretenu longuement avec eux lors de leur arrestation en 2012. Ils avaient mentionné avoir subi des actes de torture à l’électricité pendant leur détention préventive. L’organisation avait documenté les actes de torture subis par ces jeunes notamment dans un rapport alternatif présenté à la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples.
Pour Seydi Gassama, «ce cas est emblématique de l'utilisation de la torture au Sénégal pour arracher rapidement des confessions. Les auteurs présumés de ces actes de torture doivent être identifiés et jugés devant les tribunaux. En tant que victimes de torture, ces deux hommes ont droit à des réparations. »
Cheikh Sidaty Mané et Cheikh Diop, deux jeunes de Colobane, ont été acquittés hier au bénéfice du doute par la Chambre criminelle d’appel.
Ils ont été arrêtés à la suite de manifestations en 2012 et accusés d’avoir tué un policier. En première instance, ils ont été condamnés à 20 ans de prison pour meurtre, association de malfaiteurs, violence et voie de fait sur un agent de la Fonction publique dans l’exercice de ses fonctions.
Amnesty International s’était entretenu longuement avec eux lors de leur arrestation en 2012. Ils avaient mentionné avoir subi des actes de torture à l’électricité pendant leur détention préventive. L’organisation avait documenté les actes de torture subis par ces jeunes notamment dans un rapport alternatif présenté à la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples.
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