Sifflets et vuvuzelas à la bouche, barre de fer à la main qu’ils frappent contre divers objets, telles des bouteilles de gaz vides pour produire un bruit infernal, les agents actifs et retraités du Chantier naval et transports fluviaux, liquidé, observent un sit-in devant l’entrée principale du ministère des Finances. Leurs revendications vont des arriérés de salaire au paiement des droits de licenciements : « Tout ce que nous réclamons, c’est nous payer les droits de licenciements de tous les travailleurs de la CNTF avant qu’on ne libère les locaux parce que là, ils ont fait déjà s’asseoir une moitié des agents à la maison, sans payer les droits. Et nous qui sommes restés depuis septembre 2014, on n’a aucun salaire ».
Une source gouvernementale a affirmé que ces manifestants ne sont pas des laissés-pour-compte. La situation socio-économique du pays est compliquée. Un argument qui ne convainc les agents du CNTF. Le patrimoine de leur entreprise a été vendu par l’Etat pour faire face à leur situation, affirment-ils : « Et là, ils ont fini par vendre le patrimoine. Mais où ont-ils mis cet argent-là ? »
Le sit-in mouvementé reprend ce matin et risque de durer encore longtemps : « Nous ne bougerons pas jusqu’à ce qu’ils aient payé nos droits. S’ils ne paient pas, qu’il vente, qu’il neige, nous sommes là avec eux. Même si ça dure dix ans ».
Une source gouvernementale a affirmé que ces manifestants ne sont pas des laissés-pour-compte. La situation socio-économique du pays est compliquée. Un argument qui ne convainc les agents du CNTF. Le patrimoine de leur entreprise a été vendu par l’Etat pour faire face à leur situation, affirment-ils : « Et là, ils ont fini par vendre le patrimoine. Mais où ont-ils mis cet argent-là ? »
Le sit-in mouvementé reprend ce matin et risque de durer encore longtemps : « Nous ne bougerons pas jusqu’à ce qu’ils aient payé nos droits. S’ils ne paient pas, qu’il vente, qu’il neige, nous sommes là avec eux. Même si ça dure dix ans ».
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