Abordant la convocation de Khalifa Ababacar Sall aujourd’hui devant les enquêteurs de la Division des Investigations Criminelles (DIC), le ministre conseiller en communication du président de la République invite d’emblée à «dépassionner le débat». Dégageant en touche et niant «l’acharnement politique» et «toute tentative de liquidation», El Hadj Hamidou Kassé de marteler: «Chacun de nous peut répondre à la DIC. Il n’est pas dit qu’il (Khalifa Sall) est inculpé. Non ! Mais à chaque fois, on parle d’acharnement politique. Cela veut dire qu’on risque, si on suit cette logique, de demeurer dans l’impunité».
Dans un entretien accordé à «Enquête», le ministre conseiller pense «très sincèrement qu’on doit dépassionner le débat». «Vous savez, un peu partout dans le monde, quand un homme politique est convoqué devant les tribunaux, il parle toujours d’acharnement politique. C’est dans tous les pays du monde. Prenez l’exemple de la France, je ne nommerai personne, mais vous savez de quoi je parle. Prenez l’exemple en Russie au moment où nous sommes en train de parler. Il y a l’exemple même des Etats-Unis. Un peu partout à travers le monde, à chaque fois qu’un homme politique est convoqué devant les tribunaux, on crie au scandale et à la tentative de liquidation. Encore que là, il doit répondre à la Division des investigations criminelles», argumente-t-il.
Soutenant que «chacun de nous peut répondre à la DIC », El Hadji Hamidou Kassé souligne qu’ «il n’est pas dit qu’il (Khalifa Sall) est inculpé. Non ! Mais à chaque fois, on parle d’acharnement politique». «Cela veut dire qu’on risque, si on suit cette logique, de demeurer dans l’impunité. Cela veut dire qu’à chaque fois, les hommes politiques peuvent commettre des délits et ne pas être convoqués sous prétexte que c’est un acharnement politique. Le fond du problème, c’est : est-ce que ce qui est en jeu est vrai ou non; est-ce que les faits qui ont été soulevés par l’IGE sont avérés ou non ? Mais on ne peut pas se cacher derrière le statut d’homme politique pour se soustraire à la justice», explique-t-il.
Dans un entretien accordé à «Enquête», le ministre conseiller pense «très sincèrement qu’on doit dépassionner le débat». «Vous savez, un peu partout dans le monde, quand un homme politique est convoqué devant les tribunaux, il parle toujours d’acharnement politique. C’est dans tous les pays du monde. Prenez l’exemple de la France, je ne nommerai personne, mais vous savez de quoi je parle. Prenez l’exemple en Russie au moment où nous sommes en train de parler. Il y a l’exemple même des Etats-Unis. Un peu partout à travers le monde, à chaque fois qu’un homme politique est convoqué devant les tribunaux, on crie au scandale et à la tentative de liquidation. Encore que là, il doit répondre à la Division des investigations criminelles», argumente-t-il.
Soutenant que «chacun de nous peut répondre à la DIC », El Hadji Hamidou Kassé souligne qu’ «il n’est pas dit qu’il (Khalifa Sall) est inculpé. Non ! Mais à chaque fois, on parle d’acharnement politique». «Cela veut dire qu’on risque, si on suit cette logique, de demeurer dans l’impunité. Cela veut dire qu’à chaque fois, les hommes politiques peuvent commettre des délits et ne pas être convoqués sous prétexte que c’est un acharnement politique. Le fond du problème, c’est : est-ce que ce qui est en jeu est vrai ou non; est-ce que les faits qui ont été soulevés par l’IGE sont avérés ou non ? Mais on ne peut pas se cacher derrière le statut d’homme politique pour se soustraire à la justice», explique-t-il.
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