La disparition de Jules Aristide Bourdes Ogouliguendé a plongé toute la nation dans la tristesse. La télévision nationale a ouvert son 20 heures par la triste nouvelle. Juriste et chef de parti, Ogouliguendé a soutenu Jean Ping lors de la présidentielle de 2016. Lassé par la tournure des événements, il s'est fait oublier quasiment toute l'année 2017.
Comme pour faire ses adieux à la nation, neuf jours avant sa mort, il a fait une sortie publique avec un comité de sages pour demander au président Ali Bongo de reporter les élections législatives pour éviter un nouveau désordre dans le pays. « Nous sommes maintenant devant le désordre qui s'annonce, et il va falloir que nous ne soyons pas des témoins passifs, mais que nous soyons des acteurs qui puissent contribuer à arrêter le désordre et à nous retrouver dans une situation de progrès de notre pays », avait-il alors déclaré
Décédé à 80 ans, Ogouliguendé a été de tous les combats. D'abord aux côtés d'Omar Bongo qui a fait de lui un ministre de 76 à 90. Puis président de l'Assemblée nationale de 90 à 93. Il a volontairement démissionné de ce poste et brigué le fauteuil présidentiel en 93 et 2009. Avec ses amis de l'opposition, il harcèle Omar Bongo en l'obligeant d'ouvrir son système via la transparence électorale. Sous Ali Bongo, il a mené la même bataille jusqu'à ses derniers jours.
Comme pour faire ses adieux à la nation, neuf jours avant sa mort, il a fait une sortie publique avec un comité de sages pour demander au président Ali Bongo de reporter les élections législatives pour éviter un nouveau désordre dans le pays. « Nous sommes maintenant devant le désordre qui s'annonce, et il va falloir que nous ne soyons pas des témoins passifs, mais que nous soyons des acteurs qui puissent contribuer à arrêter le désordre et à nous retrouver dans une situation de progrès de notre pays », avait-il alors déclaré
Décédé à 80 ans, Ogouliguendé a été de tous les combats. D'abord aux côtés d'Omar Bongo qui a fait de lui un ministre de 76 à 90. Puis président de l'Assemblée nationale de 90 à 93. Il a volontairement démissionné de ce poste et brigué le fauteuil présidentiel en 93 et 2009. Avec ses amis de l'opposition, il harcèle Omar Bongo en l'obligeant d'ouvrir son système via la transparence électorale. Sous Ali Bongo, il a mené la même bataille jusqu'à ses derniers jours.
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