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​Les employés de la société UNO dénoncent les injustices et les conditions de travail dangereuses dont ils sont victimes



Les travailleurs de la société de vente de vêtements UNO ont dénoncé les difficultés et les injustices auxquelles ils sont confrontés de la part de leurs employeurs. Les porte-paroles des anciens employés, Waguane Ndiaye et Sékou Yafa, ont mis en lumière les nombreux problèmes et les mauvais traitements subis, au cours d'une conférence ce lundi. 

Waguane Ndiaye a déclaré que de nombreux travailleurs ont été licenciés de manière injuste, malgré la possession de contrats à durée déterminée (CDD) et à durée indéterminée (CDI). Il a déploré les conditions de travail dangereuses, avec des employés debout de 8 h à 18 h, ce qui a entraîné de nombreuses fausses-couches. De plus, il a souligné le non-paiement des salaires depuis quatre mois et la surveillance constante par des caméras depuis l'Espagne.

« Nous sommes venus pour les droits que chaque travailleur doit avoir. On a longtemps alerté nos employeurs des dangers sur notre lieu de travail. Nous avons fait le droit de retrait et malgré cela, il y a eu des licenciements abusifs, dont des CDI CDD et des intérimaires. Il y a quelqu’un qui a fait là-bas 13 ans, on l’a viré sans raison et on lui a payé 29 000 francs comme indemnités. Pire encore, il y a les femmes qui sont debout de 8 h à 18 h il y a beaucoup de fausses-couches là-bas et avec des caméras de surveillance que les Dg regardent depuis Espagne et beaucoup d’autres. Depuis quatre mois, on est sans salaire », a exposé M. Ndiaye.

Sékou Yafa a renforcé ces accusations, affirmant que la société ne respecte pas le code du travail, faisant travailler les employés 50 heures par semaine pendant 13 ans sans respecter les heures légales de travail. Il a également mentionné le cas de certains employés en CDI depuis plus de 13 ans qui ont été licenciés avec un paiement dérisoire de 29 000 francs seulement. De plus, il a décrit des conditions de travail dangereuses qui ont entraîné des évanouissements, malgré les démarches entreprises pour exercer leur droit de retrait.

« Ils ne respectent pas le code du travail pendant 13 ans, ils ont fait travailler les gens 50 heures la semaine et 9 h la journée. On a parlé à la direction sans succès. Le samedi, on travaille et on n’est pas payé. On a 6 sociétés intérimaires, tu peux faire 4 ans sans contrat. Ce qui est plus grave des travailleurs détenteurs d'un CDI de plus de 13 ans ont été licenciés. Les conditions de travail sont très dangereuses et très vétustes, 150 personnes au lieu de 80 personnes ont est entassé dans un entrepôt. Lorsqu’il y a des travaux, nous continuons de travailler, il y a l’utilisation de produits nocifs pour la santé. Plusieurs personnes se sont évanouies dans ces conditions-là », a-t-il dénoncé.

Poursuivant, M. Yafa a affirmé que parmi les 460 employés d'UNO seuls quelques rares personnes ont des contrats. « Nous sommes plus de 460 employés à UNO seul quelques sont embauchés dont 2 ont des contrats. On a vu qu’on a été plus en sécurité il y a des travaux qu’ils font alors que nous travaillons trois personnes se sont évanouis à cause des conditions. Comme on est en danger, on a fait les démarches nécessaires pour le droit à la retraite, mais on a été viré malgré cela. Le dossier est au tribunal et il a été tellement renvoyé. Nous, on réclame la justice. Nous sommes venus pour alerter les autorités. Et attirer l’attention de la justice. »

Malgré les actions en justice entreprises, le dossier a été renvoyé à plusieurs reprises, ce qui a incité les travailleurs à demander justice et à attirer l'attention des autorités sur leur situation. 

Ndeye Fatou Touré

Lundi 29 Avril 2024 - 15:03


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