L'ouverture des travaux du comité en charge des droits de l'homme au sein de l'assemblée générale de l'ONU a eu lieu mardi 4 octobre à 10 heures précisément.
Aussitôt, l'ambassadeur de Djibouti réclame la parole. « Pourquoi, demande-t-il, la présentation du rapport d'enquête sur l'Erythrée commandé par le Conseil des droits de l'homme à Genève est-elle absente de l'agenda, alors qu'une résolution demande explicitement que [ce rapport] soit présenté à l'assemblée générale de l'ONU ? »
Réponse du secrétariat : le mandat de la Commission, qui a réalisé l'enquête, n'a pas été renouvelé en juin dernier. Le secrétariat est incapable, par conséquent, de décider si les enquêteurs peuvent légalement comparaître pour présenter leurs travaux.
Inquiétudes quant à d'éventuelles pressions
Pour trancher la question, la présidente du comité a décidé de renvoyer l'affaire devant les juristes de l'ONU. Mais en coulisses, diplomates et militants des droits de l'homme s'inquiètent des pressions exercées sur le secrétariat par quelques alliés discrets de l'Erythrée.
Interrogée par RFI, une source du Conseil des droits de l'homme estime d'ailleurs que la réponse posée au département juridique de l'ONU est pourtant évidente. « Les intentions du Conseil des droits de l'homme étaient claires puisqu'un budget avait même été débloqué pour permettre la venue des enquêteurs à New York », précise l’expert.
Aussitôt, l'ambassadeur de Djibouti réclame la parole. « Pourquoi, demande-t-il, la présentation du rapport d'enquête sur l'Erythrée commandé par le Conseil des droits de l'homme à Genève est-elle absente de l'agenda, alors qu'une résolution demande explicitement que [ce rapport] soit présenté à l'assemblée générale de l'ONU ? »
Réponse du secrétariat : le mandat de la Commission, qui a réalisé l'enquête, n'a pas été renouvelé en juin dernier. Le secrétariat est incapable, par conséquent, de décider si les enquêteurs peuvent légalement comparaître pour présenter leurs travaux.
Inquiétudes quant à d'éventuelles pressions
Pour trancher la question, la présidente du comité a décidé de renvoyer l'affaire devant les juristes de l'ONU. Mais en coulisses, diplomates et militants des droits de l'homme s'inquiètent des pressions exercées sur le secrétariat par quelques alliés discrets de l'Erythrée.
Interrogée par RFI, une source du Conseil des droits de l'homme estime d'ailleurs que la réponse posée au département juridique de l'ONU est pourtant évidente. « Les intentions du Conseil des droits de l'homme étaient claires puisqu'un budget avait même été débloqué pour permettre la venue des enquêteurs à New York », précise l’expert.
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