Sur la base militaire française de Mpoko à Bangui, la cérémonie de fin d'opérations pour Sangaris a lieu en présence du président Faustin-Archange Touadéra et de Jean-Yves Le Drian qui s’est exprimé pour rendre hommage notamment aux soldats français de l’opération Sangaris et dresser le bilan de cette opération.
« La mission militaire Sangaris s’achève et c’est ce que je suis venu constater aujourd’hui. Mais ça ne veut pas dire que la France s’en va.
Soit parce que la France est présente et sera présente dans la Minusca [Mission de stabilisation des Nations unies en Centrafrique] de manière significative, soit parce que la France est présente et sera présente dans la mission de formation initiée par l’Union européenne [European Union Training Mission RCA, ou EUTM RCA] pour que les forces armées centrafricaines puissent se restructurer, soit parce que la France sera toujours en attention et en assistance, y compris militaire si nécessaire, auprès des autorités centrafricaines légitimement élues. Et ce qui m’a paru le plus important, là au terme de ce bilan, c’est ce que la présence de Sangaris a permis à la démocratie de retrouver son chemin en Centrafrique et c’est une bonne chose. Maintenant, c’est une autre époque, c’est une autre phase que nous abordons avec détermination et optimisme », a déclaré le ministre français qui a décoré trois militaires.
Situation sécuritaire inquiétante
Avant cette cérémonie, Jean-Yves Le Drian a eu un entretien avec le chef de l'Etat centrafricain, Faustin-Archange Touadéra. Le ministre français de la Défense s'est aussi adressé aux parlementaires centrafricains. En fin de matinée, Jean-Yves Le Drian a été interpellé à l’Assemblée nationale par son président, Abdoul Karim Meckassoua qui a dépeint un contexte sécuritaire délétère. « Aucun groupe armé n’est désarmé. Le sang des innocents continuent de couler. Et ce retrait arrive trop tôt. Mais c’est une décision souveraine contre laquelle nous ne pouvons rien », a regretté Abdoul Karim Meckassoua.
Jean-Yves Le Drian a répondu en insistant sur le fait que la France avait déjà beaucoup fait en matière de développement et continuerait à le faire, et en matière de plaidoyer également pour la Centrafrique. Puis il a répété que les trois objectifs de Sangaris - éviter les massacres de masse, accompagner le processus politique et appuyer le déploiement des forces internationales - avaient été remplis. « Ce n’est pas parce que l’opération militaire s’achève que la France abandonne la Centrafrique », a dit le ministre de la Défense. « L’armée française sera moins visible, mais sera présente, active et vigilante ». La France laisse en effet une unité de drones au sein de la Minusca et une capacité de réaction à très court préavis, selon les termes du ministère. Sangaris cèdera du matériel aux forces armées centrafricaines, huile, véhicules et des équipements divers comme des groupes électrogènes ou des citernes d’eau.
« La mission militaire Sangaris s’achève et c’est ce que je suis venu constater aujourd’hui. Mais ça ne veut pas dire que la France s’en va.
Soit parce que la France est présente et sera présente dans la Minusca [Mission de stabilisation des Nations unies en Centrafrique] de manière significative, soit parce que la France est présente et sera présente dans la mission de formation initiée par l’Union européenne [European Union Training Mission RCA, ou EUTM RCA] pour que les forces armées centrafricaines puissent se restructurer, soit parce que la France sera toujours en attention et en assistance, y compris militaire si nécessaire, auprès des autorités centrafricaines légitimement élues. Et ce qui m’a paru le plus important, là au terme de ce bilan, c’est ce que la présence de Sangaris a permis à la démocratie de retrouver son chemin en Centrafrique et c’est une bonne chose. Maintenant, c’est une autre époque, c’est une autre phase que nous abordons avec détermination et optimisme », a déclaré le ministre français qui a décoré trois militaires.
Situation sécuritaire inquiétante
Avant cette cérémonie, Jean-Yves Le Drian a eu un entretien avec le chef de l'Etat centrafricain, Faustin-Archange Touadéra. Le ministre français de la Défense s'est aussi adressé aux parlementaires centrafricains. En fin de matinée, Jean-Yves Le Drian a été interpellé à l’Assemblée nationale par son président, Abdoul Karim Meckassoua qui a dépeint un contexte sécuritaire délétère. « Aucun groupe armé n’est désarmé. Le sang des innocents continuent de couler. Et ce retrait arrive trop tôt. Mais c’est une décision souveraine contre laquelle nous ne pouvons rien », a regretté Abdoul Karim Meckassoua.
Jean-Yves Le Drian a répondu en insistant sur le fait que la France avait déjà beaucoup fait en matière de développement et continuerait à le faire, et en matière de plaidoyer également pour la Centrafrique. Puis il a répété que les trois objectifs de Sangaris - éviter les massacres de masse, accompagner le processus politique et appuyer le déploiement des forces internationales - avaient été remplis. « Ce n’est pas parce que l’opération militaire s’achève que la France abandonne la Centrafrique », a dit le ministre de la Défense. « L’armée française sera moins visible, mais sera présente, active et vigilante ». La France laisse en effet une unité de drones au sein de la Minusca et une capacité de réaction à très court préavis, selon les termes du ministère. Sangaris cèdera du matériel aux forces armées centrafricaines, huile, véhicules et des équipements divers comme des groupes électrogènes ou des citernes d’eau.
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