Du côté de la commission électorale, on considère de plus en plus que tenir les délais constitutionnels est impossible. «Les experts onusiens disent cela, parce qu'ils ne veulent pas aller à l'encontre de leur résolution - qui appelle au respect des délais constitutionnels», dit-on du côté de la commission électorale, ajoutant un peu excédé : «ils n'ont qu'à publier leur rapport si ils sont si sûrs. Pourquoi le gardent-ils confidentiel ?»
Pour les experts onusiens, sans révision du fichier électoral, il serait encore possible de tenir les délais, au risque d'exclure des millions d'électeurs, comme les nouveaux majeurs ou la diaspora. « De toute façon, avec une élection à un tour, le candidat élu n'aura qu'une faible légitimité tant l'électorat est morcelé », rétorque une source onusienne. Mais pour ça, dit-on encore côté onusien, il faudrait l'accord des acteurs politiques.
Pour la Céni, même sans révision du fichier, la présidentielle ne pourrait se tenir qu'en avril 2017. Pourquoi ne l'annonce-t-elle pas officiellement ? Pour ne pas être accusé de violer la Constitution, murmure-t-on du côté de la commission électorale, expliquant qu'il y a 88 000 bureaux de vote, qu'il faut acheter, puis acheminer le matériel électoral, le dépôt des candidatures, la fabrication des bulletins de vote. «C'est possible de le faire dans les délais selon nos experts», se bornent à répéter plusieurs sources onusiennes.
Source:Rfi.fr
Pour les experts onusiens, sans révision du fichier électoral, il serait encore possible de tenir les délais, au risque d'exclure des millions d'électeurs, comme les nouveaux majeurs ou la diaspora. « De toute façon, avec une élection à un tour, le candidat élu n'aura qu'une faible légitimité tant l'électorat est morcelé », rétorque une source onusienne. Mais pour ça, dit-on encore côté onusien, il faudrait l'accord des acteurs politiques.
Pour la Céni, même sans révision du fichier, la présidentielle ne pourrait se tenir qu'en avril 2017. Pourquoi ne l'annonce-t-elle pas officiellement ? Pour ne pas être accusé de violer la Constitution, murmure-t-on du côté de la commission électorale, expliquant qu'il y a 88 000 bureaux de vote, qu'il faut acheter, puis acheminer le matériel électoral, le dépôt des candidatures, la fabrication des bulletins de vote. «C'est possible de le faire dans les délais selon nos experts», se bornent à répéter plusieurs sources onusiennes.
Source:Rfi.fr
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