Gaz lacrymogènes sur le campus de l'université de Kinshasa (UNIKIN). Les étudiants se dispersent. Un des leurs est embarqué dans une jeep de police. Environ trois minutes plus tard, ses camarades se remobilisent. Finalement, lui et un autre étudiant, interpellé quelques minutes avant, vont être libérés un peu plus tard dans la journée.
Hormis les revendications sur la réhabilitation de leurs camarades renvoyés de l'université, les étudiants demandent également l'application d'un taux de change favorable dans la paie des frais académiques. Pierrot est parmi les initiateurs de la manifestation : « La revendication s’est enflammée encore. On a commencé à réclamer à ce qu’on paie le taux des frais académiques au taux budgétaire qui a été signé, selon l’instruction du ministre ».
Jean-Py a rejoint la manifestation bien plus tard. Les tirs de grenades lacrymogènes qui ont atteint sa chambre d'étudiant l'ont, dit-il, énervé au point de le pousser à rejoindre ses camarades : « Moi, j’étais en chambre, j’étais en train de me reposer. Effectivement, j’ai vu des dégâts par-ci par-là ».
Le 11 décembre 2017, les étudiants de l'UNIKIN avaient manifesté pour les mêmes raisons et se disent prêts à mener d'autres actions cette semaine. Steve Mbikayi, ministre de l'Education supérieure et universitaire, dit attendre un rapport de l'université de Kinshasa sur les trois étudiants exclus avant de prendre une décision définitive
Hormis les revendications sur la réhabilitation de leurs camarades renvoyés de l'université, les étudiants demandent également l'application d'un taux de change favorable dans la paie des frais académiques. Pierrot est parmi les initiateurs de la manifestation : « La revendication s’est enflammée encore. On a commencé à réclamer à ce qu’on paie le taux des frais académiques au taux budgétaire qui a été signé, selon l’instruction du ministre ».
Jean-Py a rejoint la manifestation bien plus tard. Les tirs de grenades lacrymogènes qui ont atteint sa chambre d'étudiant l'ont, dit-il, énervé au point de le pousser à rejoindre ses camarades : « Moi, j’étais en chambre, j’étais en train de me reposer. Effectivement, j’ai vu des dégâts par-ci par-là ».
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