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​Succession de Diouf : Pierre Buyoya, le candidat « putschiste » qui fait désordre

Ce dimanche, le sommet de Dakar va élire un successeur à Abdou Diouf, ex-président sénégalais et emblématique secrétaire général de l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). Mais, la candidature d’un des prétendants avait fait débat. C’est avec le cachet particulier que revêt son parcours politique d’où l’identifiant de « candidat putschiste » pour certains détracteurs.



Sa candidature à la particularité de susciter le débat ou point de faire désordre parfois. Par deux fois, Pierre Buyoya a organisé des coups d’État pour diriger le pays, en 1987 et en 1996. Pour ce faire, certains pays membres de l’OIF ne voudraient pas d’un secrétaire général qui soit arrivé, même dans le passé, au pouvoir avec un coup de force renversant les institutions républicaines, empêchant le fonctionnement normal des libertés. Cela est contraire aux idéaux de l’organisation. 


Comme Abdou Diouf, le président sortant de l’Organisation International de la Francophonie (OIF), M. Pierre Buyoya a été aussi chef d’État. Le candidat a dirigé le Burundi (1987-93) et (1996-2003). Il était en campagne à Paris le 4 septembre dernier. Lors d’une conférence de presse tenue à cette occasion, il a rejeté les critiques liées à sa candidature, du fait de son passé politique. « C’est vrai, je suis arrivé au pouvoir dans des conditions particulières, mais je crois avoir utilisé le pouvoir pour servir mon pays, peut-être mieux que certains qui sont arrivés par des élections directes » avait-il déclaré pour se défendre.


Vendredi 28 Novembre 2014 - 14:43


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1.Posté par Diallo Abou Moussa le 29/11/2014 04:11
Le Dictateur Pierre Buyoya est un des plus grands criminels du 20ème siècle, qui tente de se camoufler aujourd’hui en « Homme de Paix », alors que le mal: Il l’a fait !.
La Suisse et le CANADA, qui sont des pays importants au sein de la Francophonie ne le porte pas dans leur cœur, malgré le soutien important du Quai D’orsay ( France) et de la Belgique francophone. Voici son CV :

- le génocide de NTEGA MARANGARA en août 1988 [ http://burundi-agnews.org/sports-and-games/?p=8093 ] ;

- la guerre civile burundaise d’octobre 1993 à 2003 ( dont les morts des présidents Feu NDADAYE et Feu Cyprien Ntaryamira) [ http://burundi-agnews.org/guerre_civile_burundaise_1993_2003.htm et http://burundi-agnews.org/2.57/index.php/societe/histoire/guerre-civile/1260-burundi-histoire-dun-coup-detat-sanglant-dix-ans-apres-cetait-le-21-octobre-1993 ];

- les camps de concentration ou politique de regroupement des Bahutu Barundi au Burundi de 1996 à 2001, avec 1,5 Millions d’internés dont des centaines de milliers de morts [ http://burundi-agnews.org/ccburundi.htm ];

- l’élaboration de la constitution raciste à quota ethniques en 1996 inspirée des résidus idéologiques dans la pure tradition des Loi Sud-Africaine de – Racisme institutionnalisé – mis en place en 1910 avec l’Union de l’Afrique du Sud et des Lois Herzog par la suite [ http://www.burundi-agnews.org/agnews_guerre_institutionelle.htm ];

-l’assassinat de dizaines de milliers de citoyens Bahutu Barundi en 1996 sous protection du HCR à UVIRA dans les camps de réfugiés au Congo RDC (ex Zaïre) [ http://burundi-agnews.org/genocide_1996.htm ];

- la mort du représentant de l’OMS au Burundi, le Docteur Kassy Manhlan, assassiné dans la nuit du 20 au 21 novembre 2001;

- et la souffrance des réfugiés Bahutu Barundi de 1993 à 2003 [ http://www.burundi-agnews.org/agnews_refugees.htm ].

La Dictature des Bahima burundais ( Micombero, Bagaza, et Buyoya) a fait plus de 4,5 Millions de victimes Barundi [ http://burundi-agnews.org/histoire_du_burundi.htm ] en près de 40 ans de pouvoir. Buyoya n'a pas encore répondu de ces actes devant la justice.

Diallo Abou Moussa
Burundi-agnews.org

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