Le président Macky Sall envisage une loi d’amnistie générale qui entre dans le cadre d’apaiser la tension politique. D’après les analystes politiques et techniciens du droit cette loi d’amnistie serait une bonne chose pour les personnes détenues depuis quelques temps. De l’avis du docteur en droit et analyste politique, Jean Louis Corréa. C’est une bonne chose que l’Assemblée nationale puisse voter une loi pour amnistier les faits qui se sont passés ces derniers temps. « Je pense que c’est comme ça qu’il, faut le considérer. L’amnistie devrait permettre d’entrer dans une phase d’apaisement politique. De ce point de vue, on pourrait dire que l’amnistie pourrait faire partie de l’apaisement politique. Et pourrait permettre à la tension politique de baisser d’un cran », a poursuivi le docteur en droit.
Abdourahmane Thiam spécialiste en sciences politiques aborde cette question sous un autre angle. "C’est ce qu’on appelle les usages politiques de la loi. A travers la loi, notamment celle d’amnistie. Le président compte tenu de la fragilisation de sa domination, il a besoin de se ressaisir par quel moyen ? C’est la voie de la loi d’amnistie", a fait comprendre, monsieur Thiam.
Depuis que cette loi d’amnistie est agitée du côté du pouvoir, tous les esprits sont tournés vers les cas Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye. Le premier est condamné, le second attend encore son jugement. Sur ces deux cas, pense encore l’enseignant-chercheur, Jean Louis Corréa, « l’amnistie ne vise pas des personnes. Elle vise des faits. Si on considère les faits qui sont concernés. Si ces faits englobent ce qui est reproché à Ousmane Sonko et Diomaye ils seront, naturellement concernés par ces faits. Cela dépendra de la formulation de la loi d’amnistie ».
Est-ce que la loi concerne les personnes accusées qui ne sont pas encore jugées ? C’est la question qui taraude les esprits. « Diomaye, il n’est pas condamné. Ce qui veut dire qu’il bénéficie d’une présomption d’innocence. Il va falloir scruter la loi d’amnistie pour voir est-ce que les faits qui seront amnistiés vont concerner les faits jugés ou des personnes accusées pour telles ou telles choses ou infractions. Pour ça il faudra attendre pour bien lire la loi et voir qui est concerné », a poursuivi Dr Corréa.
Ce projet de loi d’amnistie permet à Macky Sall de se repositionner sur la scène politique. « La manière dont le report a été procédé a créé un climat de défiance. Cela a créé une crise de confiance entre le pouvoir et l’opposition » a fait comprendre monsieur Thiam.
La tension politique doit baisser d’un cran et pour concrétiser tout cela. "Il faudra forcément libérer Ousmane Sonko, Bassirou Diomaye Faye et toutes les personnes en relation avec les tensions politiques. C’est-à-dire toutes les personnes qui ont eu en maille à partir avec la justice, en raison de leur engagement politique", a conclu Dr Corréa.
Abdourahmane Thiam spécialiste en sciences politiques aborde cette question sous un autre angle. "C’est ce qu’on appelle les usages politiques de la loi. A travers la loi, notamment celle d’amnistie. Le président compte tenu de la fragilisation de sa domination, il a besoin de se ressaisir par quel moyen ? C’est la voie de la loi d’amnistie", a fait comprendre, monsieur Thiam.
Depuis que cette loi d’amnistie est agitée du côté du pouvoir, tous les esprits sont tournés vers les cas Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye. Le premier est condamné, le second attend encore son jugement. Sur ces deux cas, pense encore l’enseignant-chercheur, Jean Louis Corréa, « l’amnistie ne vise pas des personnes. Elle vise des faits. Si on considère les faits qui sont concernés. Si ces faits englobent ce qui est reproché à Ousmane Sonko et Diomaye ils seront, naturellement concernés par ces faits. Cela dépendra de la formulation de la loi d’amnistie ».
Est-ce que la loi concerne les personnes accusées qui ne sont pas encore jugées ? C’est la question qui taraude les esprits. « Diomaye, il n’est pas condamné. Ce qui veut dire qu’il bénéficie d’une présomption d’innocence. Il va falloir scruter la loi d’amnistie pour voir est-ce que les faits qui seront amnistiés vont concerner les faits jugés ou des personnes accusées pour telles ou telles choses ou infractions. Pour ça il faudra attendre pour bien lire la loi et voir qui est concerné », a poursuivi Dr Corréa.
Ce projet de loi d’amnistie permet à Macky Sall de se repositionner sur la scène politique. « La manière dont le report a été procédé a créé un climat de défiance. Cela a créé une crise de confiance entre le pouvoir et l’opposition » a fait comprendre monsieur Thiam.
La tension politique doit baisser d’un cran et pour concrétiser tout cela. "Il faudra forcément libérer Ousmane Sonko, Bassirou Diomaye Faye et toutes les personnes en relation avec les tensions politiques. C’est-à-dire toutes les personnes qui ont eu en maille à partir avec la justice, en raison de leur engagement politique", a conclu Dr Corréa.
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