Gnenema Mamadou Coulibaly, le ministre ivoirien de la Justice AFP PHOTO/ SIA KAMBOU
Selon Gnénéma Mamadou Coulibaly, l’apatridie est « un problème très important » et « un seul cas » justifierait que l’Etat de Côte d’Ivoire réagisse. Le ministre ivoirien des droits de l'homme s'en explique :
« Cela concerne à la fois des populations originaires de Côte d’Ivoire comme d’autres qui ont pu s’installer en Côte d’Ivoire depuis belle lurette. La question de l’état-civil en Côte d’Ivoire était à un niveau de résolution satisfaisant avant la crise. Il restait généralement que les populations des zones rurales où les distances entre les campements et les sièges des administrations qui établissent les actes de naissance constituaient par moment quelques difficultés pour que les enfants soient déclarés dès leur naissance ».
« C’est pourquoi, poursuit Gnénéma Mamadou Coulibaly, le gouvernement a, dans un premier temps, prorogé les délais pour déclarer légalement les naissances, . Nous avons fait une évolution de quinze jours à trois mois puis ensuite, la guerre est venue ravager une bonne partie des archives et des moyens de production de ces actes dans la zone centre-nord-ouest, comme on disait par le passé. Tout cela a remis au goût du jour la question de la preuve du lien juridique existant entre tous ceux qui vivent dans ces zones là et l’Etat de Côte d’Ivoire ».
Source: RFI
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