Le Commissaire de police à la retraite, Cheikhna Keïta, a déploré dimanche le manque de moyens humain et matériel de la police et de la gendarmerie, une situation qui selon lui expose les forces de défense dans l’exercice de leur mission, lors de l’émission Grand Jury sur la Rfm. Il s’est, par ailleurs dit favorable à la création du syndicat des policiers.
« On a un problème d’effectif qu’on doit rattraper. Savoir combien d’agent qu’il nous faut pour maitriser une situation de terrain, une circonscription. Nous courons derrière un gap extrêmement important », a dit le commissaire Keita, en allusion au meurtre du commandant de Brigade de Koumpentoum, tué vendredi par des hommes armés non encore identifiés.
Selon lui, une situation sécuritaire s’analyse. S’il y a des problèmes, c’est parce que nous courons derrière un gap sur l’effectif que nous devons réenvisager aux politiques sécuritaires, pour faire face à l’insécurité.
Hormis, cette question d’équipement, le commissaire de police affirme que le corps doit pouvoir avoir son syndicat. « Notre communauté nationale doit évoluer de sorte que, à son intérieur, il y ait besoin d’avoir des policiers plus libres d’expression et ensuite organisés à pouvoir défendre ou opposer à l’Etat le besoin de défendre leur projet corporatif ».
Il estime que les policiers sont capables d’être syndiqués et de travailler avec l’Etat de manière très professionnelles et très sincère sans que cela ne gêne en rien leur travail.
« On a un problème d’effectif qu’on doit rattraper. Savoir combien d’agent qu’il nous faut pour maitriser une situation de terrain, une circonscription. Nous courons derrière un gap extrêmement important », a dit le commissaire Keita, en allusion au meurtre du commandant de Brigade de Koumpentoum, tué vendredi par des hommes armés non encore identifiés.
Selon lui, une situation sécuritaire s’analyse. S’il y a des problèmes, c’est parce que nous courons derrière un gap sur l’effectif que nous devons réenvisager aux politiques sécuritaires, pour faire face à l’insécurité.
Hormis, cette question d’équipement, le commissaire de police affirme que le corps doit pouvoir avoir son syndicat. « Notre communauté nationale doit évoluer de sorte que, à son intérieur, il y ait besoin d’avoir des policiers plus libres d’expression et ensuite organisés à pouvoir défendre ou opposer à l’Etat le besoin de défendre leur projet corporatif ».
Il estime que les policiers sont capables d’être syndiqués et de travailler avec l’Etat de manière très professionnelles et très sincère sans que cela ne gêne en rien leur travail.