Le président gambien Yahya Jammeh promet de se débarrasser des auteurs du coup d'Etat raté «jusqu'au dernier».
Les propos très menaçants de Yahya Jammeh, « Je vais me débarrasser de ces éléments un par un, jusqu'au dernier », déclare le président gambien au sujet des auteurs du coup d'Etat raté, rapportés l'Agence France-Presse. Lors des précédentes tentatives de coup d'Etat, il a, explique-t-il, fait preuve de clémence. « Cette fois, c'est œil pour œil », annonce le chef de l'Etat, qui veut « faire un exemple ».
Dans une rhétorique dont il a l'habitude, Yahya Jammeh oppose frontalement les Gambiens de l'intérieur et ceux de la diaspora qui lui seraient hostiles. « Moins de 0,1 % à l'extérieur du pays voulaient détruire les 99,9 % à l'intérieur. Cela n'arrivera pas sous mon autorité », a ainsi martelé le chef de l'Etat dans la nuit de lundi à mardi devant ses partisans réunis à Banjul. Dès le lendemain de la tentative de coup d'Etat, le président Jammeh a déjà parlé de « terroristes », soutenus par des puissances étrangères, évoquant « des dissidents basés aux Etats-Unis, en Allemagne ou au Royaume-Uni ».
« En août 2012, après 27 ans sans exécutions, Yahya Jammeh avait subitement fait fusiller neuf condamnés à mort », rappelle Amnesty International. Il avait ensuite finalement déclaré un moratoire sur la peine de mort sous la pression de la communauté internationale. Mais ce moratoire reste temporaire et non officiel et peut laisser craindre le pire dans les semaines qui viennent.
Selon plusieurs observateurs, Yahya Jammeh a quelques éléments objectifs pour se sentir plus fort, lui qui était très isolé ces derniers mois. L’Union européenne avait suspendu le dialogue politique, les Etats-Unis lui avaient fermé les portes de l’AGOA, la Cédéao avait retoqué sa candidature à la présidence de l’organisation. Mais voilà qu’à la suite de l’échec du coup d’Etat, les Nations unies, l’Union européenne, le Sénégal et même les Etats-Unis ont condamné la tentative de « renversement de l’ordre constitutionnel ». Les Etats-Unis ont même inculpé deux ressortissants américains d’origine gambienne pour avoir organisé et participé à la tentative de putsch.
Les activistes qui se trouvent aux Etats-Unis, en Grande Bretagne et au Sénégal risquent désormais de faire profil bas. Ils se taisent d’ailleurs depuis les derniers événements. « Yahya Jammeh pourrait profiter d’un répit, prédit un observateur, mais pour combien de temps ».
Dans une rhétorique dont il a l'habitude, Yahya Jammeh oppose frontalement les Gambiens de l'intérieur et ceux de la diaspora qui lui seraient hostiles. « Moins de 0,1 % à l'extérieur du pays voulaient détruire les 99,9 % à l'intérieur. Cela n'arrivera pas sous mon autorité », a ainsi martelé le chef de l'Etat dans la nuit de lundi à mardi devant ses partisans réunis à Banjul. Dès le lendemain de la tentative de coup d'Etat, le président Jammeh a déjà parlé de « terroristes », soutenus par des puissances étrangères, évoquant « des dissidents basés aux Etats-Unis, en Allemagne ou au Royaume-Uni ».
« En août 2012, après 27 ans sans exécutions, Yahya Jammeh avait subitement fait fusiller neuf condamnés à mort », rappelle Amnesty International. Il avait ensuite finalement déclaré un moratoire sur la peine de mort sous la pression de la communauté internationale. Mais ce moratoire reste temporaire et non officiel et peut laisser craindre le pire dans les semaines qui viennent.
Selon plusieurs observateurs, Yahya Jammeh a quelques éléments objectifs pour se sentir plus fort, lui qui était très isolé ces derniers mois. L’Union européenne avait suspendu le dialogue politique, les Etats-Unis lui avaient fermé les portes de l’AGOA, la Cédéao avait retoqué sa candidature à la présidence de l’organisation. Mais voilà qu’à la suite de l’échec du coup d’Etat, les Nations unies, l’Union européenne, le Sénégal et même les Etats-Unis ont condamné la tentative de « renversement de l’ordre constitutionnel ». Les Etats-Unis ont même inculpé deux ressortissants américains d’origine gambienne pour avoir organisé et participé à la tentative de putsch.
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