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Mali: même au sud, les habitants redoutent des attaques terroristes

Les forces de sécurité maliennes ont arrêté la semaine dernière un jihadiste d'Ansar Dine qui voyageait dans le pays avec une forte somme d'argent et des documents de propagande. Son arrestation à permis d'interpeller plusieurs présumés complices à Bamako, mais également à Sikasso et près de la frontière ivoirienne. Si les habitants ne cèdent pas à la psychose, ils craignent de nouveaux attentats terroristes.



A Bamako, le restaurant La Terrasse a été la cible d'un attentat le 7 mars dernier. AFP PHOTO / SEBASTIEN RIEUSSEC
A Bamako, le restaurant La Terrasse a été la cible d'un attentat le 7 mars dernier. AFP PHOTO / SEBASTIEN RIEUSSEC

Le risque n'est pas nouveau et la capitale malienne a déjà été frappée par un attentat en mars dernier. Mais les récentes attaques dans le sud  du pays et l'arrestation d'un émissaire d'Iyad Ag Ghalychef du groupe Ansar Dine, dans le centre du pays, suscitent des craintes nouvelles.

« On sera toujours inquiets. Ils peuvent frapper en plein cœur de Bamako à tout moment et on ne sait pas vraiment qui est un terroriste ou pas aujourd'hui, souligne cet habitant de Bamako. On se sent toujours menacés. Ces gens peuvent se trouver au sud comme au nord, on ne sait pas avec qui ils collaborent maintenant. » « Le risque d’attentat nous inquiète, confirme un autre.C’est bien possible que Bamako soit un futur théâtre d’attentat des jihadistes. »

« Subir une attaque, c’est possible, admet, fataliste, un autre Malien. Mais avec les islamistes partout dans le monde maintenant, ça ne change rien. Je travaille normalement, je m’adonne à mes activités, ça ne change rien. »

Cependant, le fait que les forces de sécurité maliennes aient arrêté un suspect, puis plusieurs présumés complices, est de nature à donner confiance. « Même s’ils n’ont pas de moyens, avec le peu de moyens qu’ils ont, ils sont en train de se dévouer au devoir de la nation. » « Bien sûr nous sommes confiants, c’est un très bon signe. Ils auront des informations à travers ces cibles-là par rapport aux autres acteurs qui sont avec eux. Nous savons que ces jihadistes ce sont des cellules. Donc à travers un, on peut découvrir les autres cellules », se félicite-t-on.

 

Les enquêtes se poursuivent, à Bamako mais également dans la région de Sikasso.


Rfi.fr

Lundi 13 Juillet 2015 - 08:01


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