​Moustapha Niasse solde les comptes et recadre les attaques

« Qu'on ne dise pas que nous dormons. On travaille à moins qu'on nous impose un corset. Nous travaillons comme nous pouvons, que personne ne nous dicte comment travailler. Nous nous attelons à la rupture, mais il ne s'agit pas d'une rupture de pugilat. Ce n'est pas prendre la hache et tout casser », se défend Niasse d'habitude peut porter sur les débats par presse interposée.
Niasse qui semble avoir du mal à avaler la pilule a lancé à qui veut l'entendre « Qu'on ne dise pas que c'est l'exécutif qui nous donne des instructions. Le législatif travaillera toujours avec l'exécutif qui travaillera avec le pouvoir judiciaire . Nous refusons toute confusion au sommet de l'Etat ».

Il enchaîne, « ceux qui disent qu'on dort ici n'ont rien compris. Nous tenons à servir le peuple. En guise d'exemple, depuis 26 mois, nous poursuivons avec détermination et sans relâche, l'exécution des quatre missions qui nous sont assignées. 12 propositions de lois déposées par les députés n'ont pu progresser faute de moyens - leur incidence financière s'élevant à quelque 4 milliards. Mais sur les 21 questions écrites adressées au gouvernement par les députés depuis août 2014, 20 ont reçu des réponses, et une seule est en instance. Quant aux questions orales, elles ont été pendant 26 mois au nombre de 30 et les questions d'actualité de 15... ».