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Brûlot contre la gendarmerie-Me Oumar Youm met les pieds dans le plat: « Ce n’est un ouvrage qui…»

« Sérénité et lucidité », tels sont les maîtres mots du gouvernement dans l’affaire dite du brûlot contre la gendarmerie nationale éclaboussé par le Colonel Ndaw. On n’en est pas à l’heure des sanctions. « Ça reste des affirmations personnelles qui n’engagent que leur auteur » et « l’Etat ne réagit pas sur la base de simples déclarations », déclare le porte-parole du gouvernement, Me Oumar Youm. L’opposition et le Forum Civil se disent courroucés. Ce, au moment où l'auteur du brûlot, "Pour l'honneur de la gendarmerie" risque la radiation.



Brûlot contre la gendarmerie-Me Oumar Youm met les pieds dans le plat: «  Ce n’est un ouvrage qui…»
Après Augustin Tine hier qui marquait la première sortie du gouvernement sur les fracassantes révélations du colonel Ndaw dans son ouvrage, « Pour l’honneur de la gendarmerie nationale » qui parle de corruption, haute trahison contre le général Fall qui aurait même reçu des mallettes dans le dossier Casamance, Me Oumar Youm monte au créneau. Le ministre de la Gouvernance locale et porte-parole du gouvernement de mettre les pieds dans le plat. « Pourquoi le gouvernement devrait prendre des décisions sur la base d’un ouvrage…qui peut être motivé par plusieurs raisons qui peuvent être la frustration, la rancune ou quelque part la vérité, on ne sait pas encore…En tout cas, ça reste des affirmations personnelles qui n’engagent que leur auteur. Le gouvernement est responsable, qui ne réagit pas sur la base de simples déclarations, qui prend acte mais qui fera ce qui doit être fait. Ce n’est pas l’Etat qui est visé...».  
 

Même s’il dit ne pas minimiser l’affaire, le porte-parole du gouvernement de poursuivre : « Ce ne sont pas ces affirmations qui vont mettre l’Etat sens dessus dessous, le gouvernement est en train de faire son travail et quand il fait son travail, il ne le met pas sur la place publique. Donnons à cette affaire, sa dimension normale, la dimension d’un ouvrage publié, on ne sait pas encore ce qu’il contient comme vrai ou déballages. S’il s’git de quelqu’un qui a mal, qui est frustré. Ce sont des paramètres à vérifier ». Mais ce qui semble le plus étonné le ministre, c’est que l’ouvrage soit d’un ancien haut commandant en second de la gendarmerie car dit-il, « venant d’un commandant de la gendarmerie, c’est étonnant » alors que «c’est quelqu’un qui doit se conformer à un code de déontologie, de la loyauté à l’égard des Institutions républicaines ». Il ne s’agit donc pas du côté du gouvernement d’en tirer tout de suite des conclusions, de sanctionner sans pour autant prendre le temps de la réflexion, de l’investigation ».  « Sérénité et lucidité » lancera par ailleurs Me Oumar Youm.


La réaction du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) ne tarde pas. Babacar Gaye de marquer sa surprise sur les ondes de la Rfm. « Je me rends compte que cette affaire n’intéresse pas le gouvernement qui le considère comme étant un dossier qui ne concerne pas l’Etat. Or, tout ce qui touche aux institutions ». Cela dénote, charge le responsable libéral, « un certain manque de considération de la part du gouvernement pour ce brûlot. C’est dommage » surtout que «les révélations du Colonel Ndaw, ancien haut commandant de la gendarmerie en second éclaboussent  ce corps et font part de la manière dont l’Etat gère le dossier Casamance, la sécurité nationale, mettent en cause de hauts gradés de l’Armée ». Puis celle du Forum Civil. L’association pour la bonne gouvernance, la démocratie, la transparence,…par la voix de Birahim Seck de martèler « C’est navrant que le gouvernement puisse qualifier cette affaire de problèmes crypto-personnels parce qu’il s’agit de la sécurité publique qui est en jeu, l’argent du contribuable. Un franc détourné dans la gendarmerie ou l’Armée, c’est déjà excessif, il ne faut pas oublier que ce sont des corps qui doivent servir d’exemple de rigueur, de patriotisme, de gardien des valeurs républicaines ».


Ce, avant d’enfoncer le clou : « quand on a jugé les propos de Bara Gaye outrageants, on n’a pas ouvert un enquête, on l’avait cueilli ; de même que Malal Talla (alias Fou Malade) lorsque ce dernier critiquait la police, il a été arrêté sur place ». Là, tance Birahim Seck, « il s’agit d’un Sénégalais qui a tenu des propos qui intéressent l’Etat parce qu’on veut savoir, est-ce qu’il y a eu détournements, est-ce qu’il y a une complicité entre le Général Fall et le MFDC (Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance), Comment Oumar Lamine Badji a été tué ? Dans tous les cas, le colonel Ndaw lui, risque la radiation.  Mouhamadou Lamine Diagne, ancien chef de division contrôle et législation au ministère des Forces armées, est clair. « Ce sont les officiers composants la commission qui vont voter et après avoir entendu le colonel Ndaw, et son défenseur. Et compte tenu des sanctions proposées par le commandant et constatées effectivement par des faits qui sont réels : il  a affranchi la voie hiérarchique, publié un document sans autorisation. Donc, si les faits sont avérés, c’est tout à fait normal que la sanction suive : une sanction normale qui est un arrêt simple ou une sanction statutaire qui peut aller jusqu’à la radiation ». 


Vendredi 18 Juillet 2014 - 15:23


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1.Posté par alfred le 18/07/2014 16:24
mouhamadou lamin diagne.....parle des sanctions encourues par le colonel celà regarde l'armée...les gens ce qui les interessent c'est de savoir qui a tué le suspect dans les locaux de la sr de colobane?les rapports entre le general et le mfdc?si le juge va entendre le general?le confronter avec ses detracteurs?le reste est cirque ........

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