Les audiences sont suspendues dans tous les tribunaux du pays. Ce sont notamment les audiences de flagrants délits, les audiences de citations directes, les audiences devant les juges d’instruction qui sont touchés depuis maintenant sept mois. Et les visites aux personnes détenues sont impossibles. Cette situation est la conséquence d’une crise entre le gouvernement et le personnel de la garde de sécurité pénitentiaire qui dure.
Des personnes en attente de jugement
La situation est inadmissible pour Maître Prosper Farama, l’un des avocats des victimes : « Moi, en tant qu’avocat, j’ai des clients qui sont détenus par exemple à la maison d’arrêt depuis des mois et qui ne peuvent pas voir un juge, qui ne peuvent pas être jugés. Je trouve que c’est anormal. »
Pour l’ordre des avocats, cela constitue même une violation des droits humains. Selon le bâtonnier, Maître Paulin Salembéré, la responsabilité de ces violations incombe à l’État, d’où cette grève de 96 heures qui sert à interpeller : « Nous demandons simplement à l’État de prendre les dispositions pour que ceux qui sont en détention, en instance de jugement puissent être jugés, ceux qui sont détenus préventivement dans le but d’une enquête afin d’établir les responsabilités puissent être entendus par les juges d’instruction, et que ceux qui sont innocents soient libérés. »
Cette grève a notamment des conséquences sur le procès du coup d’État manqué de septembre 2015 qui a été reporté. Cette nouvelle phase aurait dû commencer mardi au tribunal militaire d’Ouagadougou.
Vers un dénouement
Tout en appelant les avocats à reprendre le travail, René Bagoro, le ministre de la Justice, rassure que cette crise au sein de l’appareil judiciaire burkinabè trouvera une solution : « Nous avons en tout cas démontré aux bâtonniers les efforts qui sont faits et les perspectives qui sont en cours, qui vont nous permettre de dénouer cette crise. »
De leur côté, les avocats du Burkina Faso prévoient une « marche pour le respect de la Justice et des droits humains » le lundi 29 avril 2019.
Des personnes en attente de jugement
La situation est inadmissible pour Maître Prosper Farama, l’un des avocats des victimes : « Moi, en tant qu’avocat, j’ai des clients qui sont détenus par exemple à la maison d’arrêt depuis des mois et qui ne peuvent pas voir un juge, qui ne peuvent pas être jugés. Je trouve que c’est anormal. »
Pour l’ordre des avocats, cela constitue même une violation des droits humains. Selon le bâtonnier, Maître Paulin Salembéré, la responsabilité de ces violations incombe à l’État, d’où cette grève de 96 heures qui sert à interpeller : « Nous demandons simplement à l’État de prendre les dispositions pour que ceux qui sont en détention, en instance de jugement puissent être jugés, ceux qui sont détenus préventivement dans le but d’une enquête afin d’établir les responsabilités puissent être entendus par les juges d’instruction, et que ceux qui sont innocents soient libérés. »
Cette grève a notamment des conséquences sur le procès du coup d’État manqué de septembre 2015 qui a été reporté. Cette nouvelle phase aurait dû commencer mardi au tribunal militaire d’Ouagadougou.
Vers un dénouement
Tout en appelant les avocats à reprendre le travail, René Bagoro, le ministre de la Justice, rassure que cette crise au sein de l’appareil judiciaire burkinabè trouvera une solution : « Nous avons en tout cas démontré aux bâtonniers les efforts qui sont faits et les perspectives qui sont en cours, qui vont nous permettre de dénouer cette crise. »
De leur côté, les avocats du Burkina Faso prévoient une « marche pour le respect de la Justice et des droits humains » le lundi 29 avril 2019.
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