Depuis plusieurs jours, l'UPC et le FPRC, deux factions issues de l'ex-rébellion Séléka ont repris les affrontements.
Les nouveaux combats consécutifs à ceux du 21 novembre à Bria ont fait fuir les populations vers Bambari.
Certains travailleurs humanitaires ont quitté cette ville pour se réfugier dans la capitale, Bangui.
La Minusca, la mission de l'ONU en RCA, affirme avoir pris des mesures pour éviter que les combats s'étendent à Bambari.
Les deux factions se battent pour le contrôle de cette localité.
Aucun bilan officiel de ces combats n'a été fourni par une source indépendante.
Le FPRC déclare avoir infligé de "lourdes pertes en vies humaines" à l'UPC, selon son porte-parole Halissa Hamad.
"Nous avons repris tous les villages qui étaient entre les mains de l'UPC. (…) De notre côté, il y a eu un mort et six blessés. Du côté de l'UPC, il y avait plusieurs morts, qu'on ne peut même pas compter. Beaucoup de leurs éléments se sont échappés et se sont évaporés dans la nature", a-t-il dit.
L'UPC déclare contrôler la ville de Bakala.
"Nous avons neutralisé et anéanti trois de leurs colonnes. Ils ont perdu des centaines et des centaines d'éléments, dont 14 généraux", a déclaré Souleymane Daouda, son porte-parole.
Le gouvernement centrafricain n'a pas encore réagi ce dimanche à la reprise des violences.
Le président élu début 2016, Faustin-Archange Touadéra, a de la peine à rétablir l'autorité de l'Etat dans certaines parties du territoire contrôlées par des groupes armés.
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