Suspendue après un incident entre avocats de la partie civile et la défense à 13 heures, l’audience du procès du siècle, a repris à 15 heures précises. Reprenant la parole, Me Yérim Thiam d’indiquer qu’il n’y avait pas de quoi fouetter un chat. Pis, dit-il, « si au lieu de bavarder, on écoutait ce qui se dit, il n’y aurait pas d’incident». D’autant plus, souligne-t-il que « j’ai bien dit les gendarmes » et que les avocats d'Alioune Samba Diassé l'ont écrit à la Commission d'Instruction (CI) de la Cour de Répression de l'Enrichissement Illicite (CREI).
Selon l’avocat de la partie civile, on lui a fait le grief de falsifier des documents de mauvaise foi. Pour lui, il n’a fait que lire un passage du rapport de police à travers lequel, il a été notifié au co-prévenu de Wade-fils dans le cadre de la traque des biens dits mal acquis, les faits qui lui sont reprochés. De ce fait, Alioune Samba Diassé ne pouvait pas dire qu’il ne comprenait pas pourquoi il est là.
« Vous ne pouvez pas prétendre que vous ne savez pas pourquoi vous êtes là », tempête Me Yérim Thiam. L’ancien Directeur Général (Dg) d’ABS SA pour sa part, reste ferme : « Je ne comprends pas pourquoi je dois répondre des faits dont je suis accusé et que je ne reconnais pas. On m’accuse de complicité avec une personne que je ne connais pas ». Mieux, selon lui, « ce n’est pas possible que les gendarmes disent qu’il ne maîtrise même pas comment la société a été créée. ABS est mon bébé », martèle-t-il à la barre.
Réagissant, Me Ousmane Seye de saluer que le fait que le bâtonnier ait recadré sa pensée car il ne s'agit aucunement pour eux (la défense d'Aliou Samba Diassé), de reconnaître le délit de complicité d'enrichissement illicite. "Depuis le début, on essaie de nous humilier, déformer les réponses de notre client, on va jusqu'à poser des questions d'ordre familiale" et ceci n'a que trop duré, tance par ailleurs Me Ousmane Seye qui invite la Cour a recadré le débat. La robe noire se demande "à quel procès assistons-nous ?".
Ce, dénonce-t-il, alors qu'il est reproché à son client de complicité d'enrichissement illicite et que le nom de Karim Wade n'est revenu que deux (2) ou trois (3) fois depuis le début de l'interrogatoire d'Aliou Samba Diassé. Revenant sur leur fameuse déclaration, Me Ousmane Seye de dire qu'ils n'ont demandé rien d'autre que le nom de la société ABS soit rayée de la liste du patrimoine de Karim Meïssa Wade qui n'est ni de près ni de loin, lié à leur client. "Comme la lueur du jour, la lumière de la vérité finira par jaillir", sert Alioune Badara Cissé. Me Yérim Thiam revient à la charge pour préciser: "je le dis, je le répète, je ne me suis pas dédit". Pis, qu'ils n'ont pas perdu l'essentiel à savoir le "lien avec Karim Wade".
Selon l’avocat de la partie civile, on lui a fait le grief de falsifier des documents de mauvaise foi. Pour lui, il n’a fait que lire un passage du rapport de police à travers lequel, il a été notifié au co-prévenu de Wade-fils dans le cadre de la traque des biens dits mal acquis, les faits qui lui sont reprochés. De ce fait, Alioune Samba Diassé ne pouvait pas dire qu’il ne comprenait pas pourquoi il est là.
« Vous ne pouvez pas prétendre que vous ne savez pas pourquoi vous êtes là », tempête Me Yérim Thiam. L’ancien Directeur Général (Dg) d’ABS SA pour sa part, reste ferme : « Je ne comprends pas pourquoi je dois répondre des faits dont je suis accusé et que je ne reconnais pas. On m’accuse de complicité avec une personne que je ne connais pas ». Mieux, selon lui, « ce n’est pas possible que les gendarmes disent qu’il ne maîtrise même pas comment la société a été créée. ABS est mon bébé », martèle-t-il à la barre.
Réagissant, Me Ousmane Seye de saluer que le fait que le bâtonnier ait recadré sa pensée car il ne s'agit aucunement pour eux (la défense d'Aliou Samba Diassé), de reconnaître le délit de complicité d'enrichissement illicite. "Depuis le début, on essaie de nous humilier, déformer les réponses de notre client, on va jusqu'à poser des questions d'ordre familiale" et ceci n'a que trop duré, tance par ailleurs Me Ousmane Seye qui invite la Cour a recadré le débat. La robe noire se demande "à quel procès assistons-nous ?".
Ce, dénonce-t-il, alors qu'il est reproché à son client de complicité d'enrichissement illicite et que le nom de Karim Wade n'est revenu que deux (2) ou trois (3) fois depuis le début de l'interrogatoire d'Aliou Samba Diassé. Revenant sur leur fameuse déclaration, Me Ousmane Seye de dire qu'ils n'ont demandé rien d'autre que le nom de la société ABS soit rayée de la liste du patrimoine de Karim Meïssa Wade qui n'est ni de près ni de loin, lié à leur client. "Comme la lueur du jour, la lumière de la vérité finira par jaillir", sert Alioune Badara Cissé. Me Yérim Thiam revient à la charge pour préciser: "je le dis, je le répète, je ne me suis pas dédit". Pis, qu'ils n'ont pas perdu l'essentiel à savoir le "lien avec Karim Wade".
Autres articles
-
🔴Suivez en Direct le bloc d’informations MidiKeng avec Moustapha Cissé, secrétaire général Synpics/ RTS
-
Accident à Koungueul : sur les lieux du drame, le ministre El Malick Ndiaye annonce plusieurs mesures
-
Sénégalais tué au Brésil : ses camarades accusent les policiers
-
Le Président Diomaye Faye convoque l'ancien ministre des Pêches et le Dg de la SIRN au Palais
-
Lutte contre les inondations : ONAS annonce la mobilisation de 2,58 milliards de FCFA