«Je ne milite dans aucun syndicat», affirme ce médecin rencontré aux Parcelles Assainies. Selon lui c’est parce qu’il ne fait pas confiance à leurs dirigeants : «Si je suis dans aucun syndicat, c’est parce que je ne fais pas confiance aux leaders syndicaux qui ne sont là que pour leurs intérêts. Ils affirment être là pour nous travailleurs mais ce n’est pas le cas».
Ce manque de confiance aux vis-à-vis des syndicats est partagé avec cette enseignante sise dans la même commune : «Ce que je connais d’un syndicaliste, c’est la lutte pour des convictions légales et légitimes. Mais ce n’est pas le cas aujourd’hui. Ça fait longtemps que j’enseigne et je peux vous dire que le mouvement syndical n’est plus le même qu’autrefois», a-t-elle déclaré. Selon elle, cet état de fait est présent dans le domaine de l’enseignement et elle fait la comparaison avec ce qui se faisait. «Autrefois, les enseignants faisaient des cours supplémentaires sans pour autant être rémunérés parce qu’ils avaient embrassé ce métier par passion et conviction. Mais maintenant la plupart des enseignants sont en même temps dans des écoles privées, ou pire encore, ils ont leur propre école. Comment voulez-vous que je m’aligne derrière ce genre d’enseignant »?
Ce vieux retraité affirme pour sa part que si ce n’était que pour lutter pour l’obtention de leur droit afin d’être dans de bonnes conditions de travail, il n’était pas nécessaire d’avoir tous ces syndicats : «Je ne connais même pas le nombre de syndicats au Sénégal. Certains même ont des noms fantaisistes. Mais cela se comprend puisque c’est pour des motivations personnelles qu’ils sont là», déclare-t-il, avant de se poser des questions : «Sinon comment expliquer qu’il n’y a pas d’alternance à la tête des syndicats ? La direction des syndicats n’est pratiquement jamais changée parce que ce sont des groupes d’amis qui, pour des motivations personnelles a créé un mouvement». Selon lui, l’Etat doit organiser des élections pour voir plus clair sur la représentativité des syndicats.
Ce manque de confiance aux vis-à-vis des syndicats est partagé avec cette enseignante sise dans la même commune : «Ce que je connais d’un syndicaliste, c’est la lutte pour des convictions légales et légitimes. Mais ce n’est pas le cas aujourd’hui. Ça fait longtemps que j’enseigne et je peux vous dire que le mouvement syndical n’est plus le même qu’autrefois», a-t-elle déclaré. Selon elle, cet état de fait est présent dans le domaine de l’enseignement et elle fait la comparaison avec ce qui se faisait. «Autrefois, les enseignants faisaient des cours supplémentaires sans pour autant être rémunérés parce qu’ils avaient embrassé ce métier par passion et conviction. Mais maintenant la plupart des enseignants sont en même temps dans des écoles privées, ou pire encore, ils ont leur propre école. Comment voulez-vous que je m’aligne derrière ce genre d’enseignant »?
Ce vieux retraité affirme pour sa part que si ce n’était que pour lutter pour l’obtention de leur droit afin d’être dans de bonnes conditions de travail, il n’était pas nécessaire d’avoir tous ces syndicats : «Je ne connais même pas le nombre de syndicats au Sénégal. Certains même ont des noms fantaisistes. Mais cela se comprend puisque c’est pour des motivations personnelles qu’ils sont là», déclare-t-il, avant de se poser des questions : «Sinon comment expliquer qu’il n’y a pas d’alternance à la tête des syndicats ? La direction des syndicats n’est pratiquement jamais changée parce que ce sont des groupes d’amis qui, pour des motivations personnelles a créé un mouvement». Selon lui, l’Etat doit organiser des élections pour voir plus clair sur la représentativité des syndicats.
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