Pour l'opposition tchadienne parler sécurité et coopération ne doit pas empêcher François Hollande de rappeler à Idriss Déby ses manquements dans le domaine des droits de l'homme. « Tout ce qui se commet au Tchad comme crime économique ou crime de sang ne doit pas être absout au profit de la sécurité à laquelle le Tchad participe activement. Ce n'est pas ça qui va autoriser le président Déby de mal se comporter à l'intérieur de son pays, de mal gérer son pays. Il faut que les partenaires du Tchad soient beaucoup plus exigeants dans la coopération avec le Tchad », estime le chef de l'opposition, Saleh Kebzabo.
Dans un communiqué publié mardi, l'opposition tchadienne demande donc à la France et à la communauté internationale, un meilleur suivi du processus électoral et du respect des droits humains. Parmi les faits dénoncés, la disparition de l'opposant Ibni Oumar Mahamat Saleh survenue en 2008 et toujours non élucidée à ce jour.
Pas une visite politique pour le parti au pouvoir
Du côté du parti au pouvoir, on juge tout simplement ces demandes hors sujet, comme l’explique le secrétaire général du MPS, Adrien Beyom Malo : « L'opposition a raté l'objet de la visite. Le président Hollande est un président élu par les Français pour résoudre les problèmes des Français. Il n'est pas venu pour résoudre les problèmes politiques des Tchadiens. Il est venu pour résoudre les problèmes sécuritaires ».
Et le MPS de conclure que François Hollande ne vient pas au Tchad en donneur de leçon, mais bien en partenaire et en ami.
Dans un communiqué publié mardi, l'opposition tchadienne demande donc à la France et à la communauté internationale, un meilleur suivi du processus électoral et du respect des droits humains. Parmi les faits dénoncés, la disparition de l'opposant Ibni Oumar Mahamat Saleh survenue en 2008 et toujours non élucidée à ce jour.
Pas une visite politique pour le parti au pouvoir
Du côté du parti au pouvoir, on juge tout simplement ces demandes hors sujet, comme l’explique le secrétaire général du MPS, Adrien Beyom Malo : « L'opposition a raté l'objet de la visite. Le président Hollande est un président élu par les Français pour résoudre les problèmes des Français. Il n'est pas venu pour résoudre les problèmes politiques des Tchadiens. Il est venu pour résoudre les problèmes sécuritaires ».
Et le MPS de conclure que François Hollande ne vient pas au Tchad en donneur de leçon, mais bien en partenaire et en ami.
Autres articles
-
Insécurité alimentaire : plus de 282 millions de personnes touchées en 2023
-
Mali: la prolongation de la transition, objectif inavoué du dialogue inter-Maliens?
-
Mauritanie: l'ex-président Mohamed Ould Abdel Aziz entend déposer sa candidature, même depuis sa prison
-
Les Tchadiens accusés d'avoir conspiré contre le président équato-guinéen tous acquittés mais toujours détenus
-
Israël lance une «action offensive» sur le sud du Liban