Chaque mot est pesé. La France reconnaît un Etat et des institutions. Mais Paris reconnaît-il Ali Bongo président pour autant ? « C'est un fait. » Le commentaire se veut sec.
Une source au ministère des Affaires étrangères réaffirme que l'examen des recours de la Cour constitutionnel n'a pas levé « tous les doutes » sur l'élection d'Ali Bongo, sur lequel « ne tombe pas une pluie de félicitations ».
« Je ne crois pas qu'on puisse dire " voilà, tout est fini, ça continue comme avant, c'est toujours les Bongo qui gagnent " », poursuit cette source au Quai d'Orsay.
« Si Jean Ping est sonné, KO, Ali Bongo n'est pas en position de force politique. » La petite phrase du porte-parole du gouvernement gabonais, Alain Claude Bilie By Nze, a fait mouche en France.
« La balle est dans le camp de Bongo »
Alain Claude Bilie By Nze accuse Paris de s'être déplacé à Bruxelles. Le Quai d'Orsay répond : c'est Bruxelles qui s'est déplacé à Paris.
Sous-entendu : la France a soutenu la mission d'observation européenne dans son analyse très critique du scrutin. « La balle est dans le camp de Bongo et de l'Union africaine, dont on attend une initiative », poursuit-on dans la diplomatie française.
Que penser d'un gouvernement d'union ? « Si c'est avec des seconds couteaux, nous le dirons », rétorque-t-on au Quai d'Orsay.
Paris répète son rejet de toute violence et affiche cette certitude : « Notre position est assez largement comprise par les Gabonais ».
Souce: Rfi.fr
Une source au ministère des Affaires étrangères réaffirme que l'examen des recours de la Cour constitutionnel n'a pas levé « tous les doutes » sur l'élection d'Ali Bongo, sur lequel « ne tombe pas une pluie de félicitations ».
« Je ne crois pas qu'on puisse dire " voilà, tout est fini, ça continue comme avant, c'est toujours les Bongo qui gagnent " », poursuit cette source au Quai d'Orsay.
« Si Jean Ping est sonné, KO, Ali Bongo n'est pas en position de force politique. » La petite phrase du porte-parole du gouvernement gabonais, Alain Claude Bilie By Nze, a fait mouche en France.
« La balle est dans le camp de Bongo »
Alain Claude Bilie By Nze accuse Paris de s'être déplacé à Bruxelles. Le Quai d'Orsay répond : c'est Bruxelles qui s'est déplacé à Paris.
Sous-entendu : la France a soutenu la mission d'observation européenne dans son analyse très critique du scrutin. « La balle est dans le camp de Bongo et de l'Union africaine, dont on attend une initiative », poursuit-on dans la diplomatie française.
Que penser d'un gouvernement d'union ? « Si c'est avec des seconds couteaux, nous le dirons », rétorque-t-on au Quai d'Orsay.
Paris répète son rejet de toute violence et affiche cette certitude : « Notre position est assez largement comprise par les Gabonais ».
Souce: Rfi.fr
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