"Je voudrais déclarer la commission d'enquête sur le putsch manqué du 16 septembre, composée de huit membres présents, officiellement installée dans ses fonctions", a déclaré le Premier ministre Isaac Zida lors d'une brève cérémonie organisée à Ouagadougou. Des soldats du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), l'ancienne garde prétorienne du président déchu Blaise Compaoré, avaient fait irruption dans le palais présidentiel le 16 septembre en plein conseil des ministres, prenant en otage le président Michel Kafando, le Premier ministre Zida et plusieurs ministres, avant de proclamer le coup d'Etat le lendemain.
Créée le 25 septembre par le gouvernement, la Commission a pour mission de "situer les responsabilités, d’identifier les auteurs, complices, militaires et civils, impliqués dans la tentative de coup d’Etat perpétrée le 16 septembre 2015" par le RSP. La commission, présidée par l'avocat général à la Cour de cassation Simplice Poda, dispose d'un mois pour rendre ses conclusions. "Le peuple burkinabè attend vos résultats", a souligné M. Zida avant d'avoir un long entretien à huis clos avec les membres de la commission. "Nous avons 30 jours et la tâche est immense. Nous espérons terminer le travail dans le délai malgré l'ampleur de la tâche qui nous attend", a déclaré M. Poda. "Je lance un appel à l'endroit des personnes qui ont été victimes de coups et blessures de prendre attache avec la commission", a-t-il poursuivi, soulignant que la commission avait déjà commencé ses investigations.
M. Poda a précisé qu'il allait demander à la justice militaire, qui a aussi ouvert une information judiciaire sur le coup d'Etat, de collaborer avec la commission. Une vingtaine de militaires, essentiellement du RSP, parmi lesquels une quinzaine d'officiers dont le général Gilbert Diendéré, considéré comme le cerveau du putsch, ont été mis aux arrêts. Le général Diendéré, ancien chef d'état-major particulier de M. Compaoré, et l'ex-ministre des Affaires étrangères Djibrill Bassolé ont été inculpés d'"attentat à la sûreté de l'Etat" et "haute trahison".
L'histoire du Burkina Faso, pays sahélien pauvre de 17 millions d'habitants, a été marquée par de nombreux coups d'Etat militaires depuis l'indépendance en 1960. Des élections présidentielle et législatives initialement prévues pour le 11 octobre et qui doivent refermer la période de la transition ont été repoussées de "plusieurs semaines".
Créée le 25 septembre par le gouvernement, la Commission a pour mission de "situer les responsabilités, d’identifier les auteurs, complices, militaires et civils, impliqués dans la tentative de coup d’Etat perpétrée le 16 septembre 2015" par le RSP. La commission, présidée par l'avocat général à la Cour de cassation Simplice Poda, dispose d'un mois pour rendre ses conclusions. "Le peuple burkinabè attend vos résultats", a souligné M. Zida avant d'avoir un long entretien à huis clos avec les membres de la commission. "Nous avons 30 jours et la tâche est immense. Nous espérons terminer le travail dans le délai malgré l'ampleur de la tâche qui nous attend", a déclaré M. Poda. "Je lance un appel à l'endroit des personnes qui ont été victimes de coups et blessures de prendre attache avec la commission", a-t-il poursuivi, soulignant que la commission avait déjà commencé ses investigations.
M. Poda a précisé qu'il allait demander à la justice militaire, qui a aussi ouvert une information judiciaire sur le coup d'Etat, de collaborer avec la commission. Une vingtaine de militaires, essentiellement du RSP, parmi lesquels une quinzaine d'officiers dont le général Gilbert Diendéré, considéré comme le cerveau du putsch, ont été mis aux arrêts. Le général Diendéré, ancien chef d'état-major particulier de M. Compaoré, et l'ex-ministre des Affaires étrangères Djibrill Bassolé ont été inculpés d'"attentat à la sûreté de l'Etat" et "haute trahison".
L'histoire du Burkina Faso, pays sahélien pauvre de 17 millions d'habitants, a été marquée par de nombreux coups d'Etat militaires depuis l'indépendance en 1960. Des élections présidentielle et législatives initialement prévues pour le 11 octobre et qui doivent refermer la période de la transition ont été repoussées de "plusieurs semaines".
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