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Le Sénat thaïlandais rejette la loi d'amnistie, l'opposition poursuit sa mobilisation

En Thaïlande, le Sénat a rejeté à l'unanimité lundi 11 novembre au soir une proposition de loi d'amnistie générale, laquelle a provoqué des manifestations massives dans la capitale. Mais ce vote du Sénat ne mettra probablement pas un terme aux tensions politiques, car l'opposition a engagé une épreuve de force pour renverser le gouvernement.



Des dizaines de milliers de manifestants se sont réunis lundi 11 novembre 2013 dans le centre de Bangkok pour protester contre la loi d'amnistie du gouvernement. REUTERS/DAMIR SAGOLJ
Des dizaines de milliers de manifestants se sont réunis lundi 11 novembre 2013 dans le centre de Bangkok pour protester contre la loi d'amnistie du gouvernement. REUTERS/DAMIR SAGOLJ

La Thaïlande s'enfonce dans la crise politique. Et le rejet par le Sénat de la proposition de loi d'amnistie, qui aurait eu pour conséquence de lever la condamnation pour abus de pouvoir contre l'ancien Premier ministre Thaksin Shinawatra, apparaît trop tardive et insuffisante pour calmer la crise qu’elle a provoqué. D'autant que la proposition de loi est simplement renvoyée devant l'Assemblée nationale.
 

L'objectif des dizaines de milliers d'opposants qui occupent le quartier historique de Bangkok depuis une semaine est désormais de renverser le gouvernement, ou, à tout le moins, de chasser la famille Shinawatra de Thaïlande. L'actuelle cheffe du gouvernement, Yingluck Shinawatra, est la sœur cadette de l'ancien Premier ministre Thaksin Shinawatra, condamné à deux ans de prison pour abus de pouvoir en 2008. Il avait fui le pays peu avant. Un de leurs beaux-frères a aussi été brièvement Premier ministre fin 2008. C'est la haine pour cette famille, qui, selon les manifestants, veut contrôler le pays à son profit, motive les foules à descendre dans les rues de Bangkok.

La situation pourrait devenir volatile, car les partisans de Thaksin et de sa sœur commencent également à se mobiliser. L'une des voies de sortie serait une dissolution du Parlement. Mais l'opposition, représentée par le Parti démocrate privilégie désormais la voie de la rue à celle des urnes.

Source : Rfi.fr


Dépéche

Mardi 12 Novembre 2013 - 11:18


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