Dakar, 1er mai 2008, journée internationale des travailleurs. © AFP/Georges Gobet
Pour les économistes du Forum civil [section sénégalaise de l'association Transparency International, NDLR], il est particulièrement difficile de décréter une baisse des prix du riz, de l’huile ou du sucre au Sénégal car ces prix répondent à loi de l’offre et de la demande dans un contexte international de flambée des cours.
Une telle baisse, selon le Forum civil, est cependant possible : en diminuant la fiscalité sur des produits stratégiques comme les hydrocarbures, les autorités sénégalaises peuvent, par exemple, provoquer une réduction des prix des autres produits de grande consommation. Cette baisse des recettes fiscales, selon le Forum, pourra elle-même être compensée par la suppression de nombreuses agences et institutions inutiles.
Sur le long terme, les autorités doivent également, d’après ces économistes, offrir une attention plus soutenue aux producteurs de riz de la vallée du fleuve. Elle pourrait inciter à la production de produits vivriers et offrir une protection commerciale transitoire contre le riz importé même si de puissants lobbys s’opposent à cette mesure.
Dernier point soulevé par les économistes du Forum civil, de telles mesures ne peuvent se mettre en place rapidement. Il faudra au moins plusieurs mois, notamment pour l’adoption d’une loi de finance rectificative.
ABDOULAYE WADE, PRÉSIDENT-CANDIDAT, FACE AUX INTELLECTUELS
C’est dans un cadre feutré, dans la salle des Banquets du palais présidentiel, qu’Abdoulaye Wade a reçu dans la soirée plusieurs centaines de cadres de son parti.
D’un ton décontracté, le président sortant a affiché une assurance sans faille de remporter l’élection. « Ce combat du second tour est gagné d’avance. Le problème n’est pas de savoir si je serai toujours en tête du convoi. Mais comment voulez vous que je ne sois pas en tête », ironise-t-il.
Contrairement à la pré-campagne électorale, Abdoulaye Wade n’a cette fois-ci pas annoncé son estimation sur son score final. Mais « la donne a changé. Nous sommes renforcés par des gens qui nous rejoignent ». Une allusion à des responsables de l’opposition qui, d’après lui, ne suivront pas les consignes de vote de leur état-major de parti favorable à son rival, Macky Sall.
Sur cette lancée, d’un ton emphatique, le président sortant a dévoilé à ses cadres quelques projets qu’il souhaiterait développer les trois premières années de son prochain mandat. Il s’agit par exemple d’un parc culturel constitué de « Sept merveilles ». Ou encore d’une ville nouvelle au lac Rose, qui comporterait notamment une « cité du bonheur » et une « cité intelligente », qui abriterait un complexe universitaire.
Source: RFI
Une telle baisse, selon le Forum civil, est cependant possible : en diminuant la fiscalité sur des produits stratégiques comme les hydrocarbures, les autorités sénégalaises peuvent, par exemple, provoquer une réduction des prix des autres produits de grande consommation. Cette baisse des recettes fiscales, selon le Forum, pourra elle-même être compensée par la suppression de nombreuses agences et institutions inutiles.
Sur le long terme, les autorités doivent également, d’après ces économistes, offrir une attention plus soutenue aux producteurs de riz de la vallée du fleuve. Elle pourrait inciter à la production de produits vivriers et offrir une protection commerciale transitoire contre le riz importé même si de puissants lobbys s’opposent à cette mesure.
Dernier point soulevé par les économistes du Forum civil, de telles mesures ne peuvent se mettre en place rapidement. Il faudra au moins plusieurs mois, notamment pour l’adoption d’une loi de finance rectificative.
ABDOULAYE WADE, PRÉSIDENT-CANDIDAT, FACE AUX INTELLECTUELS
C’est dans un cadre feutré, dans la salle des Banquets du palais présidentiel, qu’Abdoulaye Wade a reçu dans la soirée plusieurs centaines de cadres de son parti.
D’un ton décontracté, le président sortant a affiché une assurance sans faille de remporter l’élection. « Ce combat du second tour est gagné d’avance. Le problème n’est pas de savoir si je serai toujours en tête du convoi. Mais comment voulez vous que je ne sois pas en tête », ironise-t-il.
Contrairement à la pré-campagne électorale, Abdoulaye Wade n’a cette fois-ci pas annoncé son estimation sur son score final. Mais « la donne a changé. Nous sommes renforcés par des gens qui nous rejoignent ». Une allusion à des responsables de l’opposition qui, d’après lui, ne suivront pas les consignes de vote de leur état-major de parti favorable à son rival, Macky Sall.
Sur cette lancée, d’un ton emphatique, le président sortant a dévoilé à ses cadres quelques projets qu’il souhaiterait développer les trois premières années de son prochain mandat. Il s’agit par exemple d’un parc culturel constitué de « Sept merveilles ». Ou encore d’une ville nouvelle au lac Rose, qui comporterait notamment une « cité du bonheur » et une « cité intelligente », qui abriterait un complexe universitaire.
Source: RFI
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