Il ne nie pas avoir employé la formule "sans-dents" mais il se défend de ne pas aimer les "pauvres". Après avoir réagi une première fois en marge du sommet de l'Otan, François Hollande tente à nouveau, mercredi 10 septembre dans Le Nouvel Observateur , d'éteindre la polémique déclenchée par la petite phrase tirée du livre de son ex-compagne, Valérie Trierweiler, Merci pour ce moment.
L'ex-Première dame rapporte un "trait d'humour" qu'elle attribue à François Hollande : au cours d'un dîner, le chef de l'Etat appelle les pauvres "les sans-dents". Et la journaliste d'accuser son ex-compagnon : "Le président n'aime pas les pauvres", écrit-elle. Une formule choc, politiquement dévastatrice pour l'image déjà écornée du socialiste.
"Je ne veux pas qu'on puisse dire ou écrire que je me moque de la douleur sociale, car c'est un mensonge qui me blesse", riposte le chef de l'Etat dans Le Nouvel Observateur. "Cette attaque sur les pauvres, les démunis, je l’ai vécue comme un coup porté à ma vie tout entière." Et il ajoute : "Dans toutes mes fonctions, dans tous mes mandats, je n’ai pensé qu’à aider, qu’à représenter ceux qui souffrent."
"J'ai rencontré des gens dans les pires difficultés, usés par la vie. Ils avaient du mal à soigner leurs dents. C'est le signe de la pire misère. Ces gens, je les ai côtoyés, aidés, soutenus", poursuit François Hollande. "Je sais d’où je viens", assure-il. Et d'insister : "Vous croyez que je pourrais mépriser le milieu d'où je tiens mes racines, ma raison de vivre ?"
L'ex-Première dame rapporte un "trait d'humour" qu'elle attribue à François Hollande : au cours d'un dîner, le chef de l'Etat appelle les pauvres "les sans-dents". Et la journaliste d'accuser son ex-compagnon : "Le président n'aime pas les pauvres", écrit-elle. Une formule choc, politiquement dévastatrice pour l'image déjà écornée du socialiste.
"Un coup porté à ma vie tout entière"
"Je ne veux pas qu'on puisse dire ou écrire que je me moque de la douleur sociale, car c'est un mensonge qui me blesse", riposte le chef de l'Etat dans Le Nouvel Observateur. "Cette attaque sur les pauvres, les démunis, je l’ai vécue comme un coup porté à ma vie tout entière." Et il ajoute : "Dans toutes mes fonctions, dans tous mes mandats, je n’ai pensé qu’à aider, qu’à représenter ceux qui souffrent."
"J'ai rencontré des gens dans les pires difficultés, usés par la vie. Ils avaient du mal à soigner leurs dents. C'est le signe de la pire misère. Ces gens, je les ai côtoyés, aidés, soutenus", poursuit François Hollande. "Je sais d’où je viens", assure-il. Et d'insister : "Vous croyez que je pourrais mépriser le milieu d'où je tiens mes racines, ma raison de vivre ?"
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