Le visage pixellisé lorsqu'il est filmé, désigné par le code P-016, rien ne transparaîtra de l'identité de ce nouveau témoin. Premier ex-membre de la LRA à comparaître devant la CPI pendant deux jours, cet ancien opérateur de communication radio a authentifié toute une série de relevés d'écoute de la LRA réalisés par les services de renseignements ougandais.
Mais après l'accusation, mercredi, c'était au tour des avocats de la défense de l'interroger. L'occasion pour eux d'éclairer une nouvelle fois la terreur, l'autorité, qu'exerçait Joseph Kony, le chef de l'Armée de résistance du seigneur sur ses membres, dont l'accusé Dominic Ongwen.
« Ce que je sais c'est que quand Joseph Kony te donne un ordre et tu ne l'appliques pas, tu es arrêté, détenu, puni, tu es battu, raconte-t-il. Si je me souviens bien quand Dominic Ongwen s'est séparé du groupe principal, Kony n'était pas content, il a envoyé des hommes le chercher, Dominic a été arrêté et a reçu 200 coups de bâtons. Quand vous recevez des coups de bâtons, on vous retire vos chaussures, votre arme, votre tenue militaire et vous savez en Centrafrique le sable est très chaud donc mieux vaut suivre les ordres de Kony. »
Pour la défense, l'enjeu est toujours le même : prouver que Dominic Ongwen depuis le début est une victime, pris dans un système dont il ne tient pas les rênes. L'accusation, avec les relevés d'écoute, s'est attachée à prouver la liberté et les avantages dont Dominic Ongwen bénéficiait en tant que commandant comme l'autorisation par exemple d'avoir un téléphone portable, un interdit absolu au sein de la LRA.
Mais après l'accusation, mercredi, c'était au tour des avocats de la défense de l'interroger. L'occasion pour eux d'éclairer une nouvelle fois la terreur, l'autorité, qu'exerçait Joseph Kony, le chef de l'Armée de résistance du seigneur sur ses membres, dont l'accusé Dominic Ongwen.
« Ce que je sais c'est que quand Joseph Kony te donne un ordre et tu ne l'appliques pas, tu es arrêté, détenu, puni, tu es battu, raconte-t-il. Si je me souviens bien quand Dominic Ongwen s'est séparé du groupe principal, Kony n'était pas content, il a envoyé des hommes le chercher, Dominic a été arrêté et a reçu 200 coups de bâtons. Quand vous recevez des coups de bâtons, on vous retire vos chaussures, votre arme, votre tenue militaire et vous savez en Centrafrique le sable est très chaud donc mieux vaut suivre les ordres de Kony. »
Pour la défense, l'enjeu est toujours le même : prouver que Dominic Ongwen depuis le début est une victime, pris dans un système dont il ne tient pas les rênes. L'accusation, avec les relevés d'écoute, s'est attachée à prouver la liberté et les avantages dont Dominic Ongwen bénéficiait en tant que commandant comme l'autorisation par exemple d'avoir un téléphone portable, un interdit absolu au sein de la LRA.
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