A l’issue de cette réunion qui a duré près de trois heures, la Maison Blanche a déclaré que les conseillers du président lui avaient soumis différentes options parmi lesquelles il pourrait choisir, s’il décide d’une riposte américaine si l’usage d’armes chimiques est avéré.
Le gouvernement n’a pas indiqué ce qui avait été proposé. Mais parmi les possibilités souvent mentionnées, des tirs de missiles de croisières depuis la Méditerranée, où un quatrième destroyer est venu renforcer la 5e flotte. Et aussi des frappes aériennes lancées en dehors de l’espace aérien syrien, afin d’éviter que les avions américains soient abattus par l’artillerie de Damas.
Par ailleurs, la Maison Blanche a annoncé que Barack Obama s’était entretenu avec le Premier ministre britannique, David Cameron. Les deux hommes ont exprimé leur « vive préoccupation » concernant l’utilisation d’armes chimiques en Syrie. Ils ont aussi décidé de se consulter en vue d’une éventuelle riposte de la communauté internationale.
Entre la réunion d’urgence avec ses principaux conseillers et le coup de fil à Cameron, Obama, peu enthousiaste jusqu’à présent à s’impliquer en Syrie, semble progressivement plus enclin à ce que les Etats-Unis jouent un rôle plus actif, mais uniquement de concert avec leurs alliés.
Le Royaume-Uni privilégie les frappes aériennes ciblées
Après la conversation téléphonique de quarante minutes que le Premier ministre David Cameron a eu avec le président Obama, Londres, comme Washington, est gravement préoccupée par ce qui apparaît de plus en plus comme une attaque d’armes chimiques, lancée par le pouvoir syrien, indique le communiqué de Downing Street.
Les deux hommes ont répété que l’utilisation d’armes chimiques mériterait une réponse sérieuse. Selon la presse dominicale, on ne se demande plus à Londres s’il faut une intervention militaire, mais quelle forme elle pourrait prendre.
Ce sont des frappes aériennes limitées contre des cibles syriennes stratégiques, comme des bases aériennes et des dépôts d’armes chimiques qui seraient privilégiées. Plutôt que des attaques à partir d’avions, ce sont des missiles de croisière qui pourraient être utilisés. Les Britanniques comme les Américains ont des missiles de croisière réputés pour leur précision chirurgicale, qui pourraient être lancés depuis un sous-marin nucléaire britannique.
Des chasseurs Tornado basés à Chypre pourraient aussi, selon la presse, participer à ces frappes aériennes contre la Syrie, si les tirs de missiles n’étaient pas suffisants.
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