Connectez-vous S'inscrire
PRESSAFRIK.COM , L'info dans toute sa diversité (Liberté - Professionnalisme - Crédibilité)

Une appli pour aider les diplomates à naviguer dans les sanctions de l'ONU

Une appli pour smartphones et autres tablettes a été présentée vendredi dernier à la mission suisse auprès des Nations unies à New York. Baptisée « Sanctions App », elle doit permettre aux négociateurs de naviguer dans les sanctions onusiennes qui sont souvent un vrai casse-tête.



Une appli pour aider les diplomates à naviguer dans les sanctions de l'ONU

Il n’existe pas moins de 22 régimes de sanctions créés par les Nations unies, qu’il s’agisse d’embargo sur certains produits, d’interdiction de voyager ou de gel de compte bancaire. Parfois ces sanctions visent des pays comme la Corée du Nord, l’Iran, le Soudan  ; parfois ce sont des individus ou des groupes armés. Et depuis vingt ans, ces sanctions s’accumulent, se croisent, se répètent, formant un millefeuille démocratique.

« Sanctions App » permet d’avoir toutes les données immédiatement disponibles sur les sanctions de l’ONU. L’application est gratuite sur iPhone, iPad et Androïd. On peut faire des recherches pour voir quelles sanctions sont appliquées contre qui et à quel moment. Il y a même une évaluation de leur efficacité dans le temps, ce qui est très utile, car très souvent à l’ONU il n’y a pas de réel contrôle dans l’application des sanctions.

Un avantage pour les pays membres non permanents

Curieusement, il n’y a pas de base de données globale à l’ONU. Chaque fois qu’une résolution est négociée, il y a un déséquilibre entre les cinq membres permanents du Conseil de sécurité (les Etats-Unis, la Russie, la Chine, la France et la Grande-Bretagne) qui ont développé une expertise. Et les dix membres non permanents au Conseil de sécurité qui sont élus pour deux ans et qui n’ont pas forcément en tête toutes les résolutions négociées sur un sujet.

Cette application permet donc une démocratisation, elle permet un meilleur accès à l’information pour tout le monde, y compris pour des petits pays qui n’ont pas les moyens d’avoir, par exemple, des experts sur tous les sujets traités à l’ONU.

La Suisse est un pays très actif dans la transparence à l’ONU. D’autres applications toujours pour téléphones portables sont en développement. La prochaine : un guide de l’Assemblée générale à destination des diplomates qui arrivent à l’ONU.


Rfi.fr

Vendredi 28 Juin 2013 - 10:43


div id="taboola-below-article-thumbnails">

Nouveau commentaire :
Facebook Twitter